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NOTICE
STATISTIQUE
poursuivre le minerai dans les ramifications de la cavité, et l'on entreprit aussi des fouilles dans un lieu voisin nommé le Trou-du-Chat, où il y avait un gîte qui donnait des espérances . Ces divers travaux, qui occupaient cinq à six ouvriers, furent suspendus l'année suivante par suite de la découverte (le mines de fer beaucoup plus abondantes à Rustrel , et depuis on ne les a pas repris. Le minerai de Lagnes présentait les caractères généraux décrits plus haut . Sa gangue était très-siliceuse, rarement calcaire ; on y trouvait fréquemment des rognons de pyrite. Sa richesse en fer métallique était moyennement de 0 .35, et s'est élevée quelquefois jusqu'à 0 .50 lorsqu'on exploitait dans des fentes étroites ; il perdait par le grillage environ 10 pour 100 de son poids. Une cavité ferrifère analogue à celle de Lagnes a été découverte, à peu près à la même époque , près du village de Bedoin , au pied du versant sud-ouest du mont Ventoux . Les premières fouilles avaient fait croire à un gîte important, mais le minerai s'est trouvé malheureusement très-pauvre ; sa richesse moyenne ne dépassait pas 10 à 42 pour 100 . D'un autre côté, son transport était coûteux . Les travaux, après avoir duré près d'une année, ont été définitivement abandonnés en 1835. On a exploité sur la commune de Gordes , tout près de l'ancienne abbaye de Sénanques, un autre gisement de même nature, dont l'ouverture est située au pied d'un rocher presque à pic . Il présente une première cavité qui diminue rapidement de largeur en se prolongeant dans le sein de la montagne, et se réduit à une fente très-étroite à 4 mètres du jour ; mais au delà on entre dans une grotte assez spacieuse dont les parois et le sol sont tapissés de minerai . Ce gîte, fort aneiennement connu, a été l'objet de quelques tra-
