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LES MINES ET LES CARRIÈRES .
vaux en 1836 , puis abandonné comme les précédents à cause de la découverte des mines de Rustrel . Le minerai de Gordes est à peu près semblable à celui de Lagnes, sauf qu'en général il est plus compacte et qu'il ne renferme pas de pyrites. Indépendamment des gîtes que nous venons de citer, il en existe beaucoup d'autres moins considérables situés sur les communes de Lagnes, de Vaucluse, de Saumanes, de Gordes, de Saint-Saturnin, et en général sur tout le contour du massif que constitue le néocomien supérieur, depuis la fontaine de Vaucluse jusqu'au delà de Simiane (Basses-Alpes). Ce sont des fentes en général peu larges, tapissées de chaux carbonatée et accidentellement de fer hydraté . La colline de Saint-Jacques à Cavaillon en offre quelques indices ; ils se montrent aussi à diverses hauteurs sur le revers nord de la chaîne du Léberon . On a exploité la plupart de ces cavités ferrifères à une époque très-reculée . Les produits étaient alors traités sur place dans de petites forges à soufflet portatif . On ne peut en douter à la vue des amas de scories qui couvrent le sol sur un grand nombre de points . Ces scories ordinairement très-riches en fer et remplies de boursouflures à leur surface se trouvent dans des lieux aujourd'hui complètement déboisés et où il n'existe quelquefois que des vestiges de minerai difficiles à découvrir . La date de ces anciennes exploitations se perd dans la nuit des temps.
Gîtes des sables argilo-siliceux.
La partie supérieure de la formation des sables argilo-siliceux renferme très-fréquemment du véritable minerai de fer, qui est surtout abondant aux environs de Rustrel . On en trouve 2I .
