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il faut faire attention au calorique devenu libre
dans l'opération. On sait que la capacité des change par le mélange de deux ou de plusieurs de ces
Extrait d'une lettre écrite par van Mons , chimiste de Bruxelles , associé de ta,
corps, et que, quand le mélange a moins de capacité pour le calorique que les corps dont
société philomatiq ue de Paris, ù Silvestre, secrétaire de cette société_ relativement
il bst composé, il y a du calorique de dégagé. C'est ce qui a lieu quand on mêle de la chauxvive avec de l'eau, de l'acide sulfurique avec de l'eau, etc. ; mélanges qui produisent de la
aux expériences précédentes.
corps pour admettre le, calorique
,
chaleur. Peut-etre la même chose se passet-elle dans nos expériences. Peut-être le cuivre et le souffre ont-ils séparément plus de capa-
cité que le sulfure de cuivre , qui résulte de leur mélange , ,etc. En admettant cette supposition, il doit y avoir du calorique dégagé et libre, et ce dégagement se faisant rapidement et en grande quantité , il doit en résulter, non-seulement- de la chaleur, mais aussi de la flamme. Au surplus , avant de hasarder d'expliquer les phénomènes , nous pensons devoir attendre que de nouvelles expériences répandent plus de lumière sur cette décou-, verte.
J'ai répété la Apart des expériences des cinq chimistes Hollandais , et j'ai obtenu les mêmes résultats qu'eux , à quelques légères
'variations près. Ensuite, j'ai voulu éclaircir ces 'faits étonnans- , par quelques nouvelles expériences que je vais décrire. Parmi les explications que je cherchais de ce phénômène, se présente en premier lieu la supposition, que
le soufre n'était point à zéro d'a:de-ne , mais qu'il'était peut- étre un oxide de Cette subs-. tance, dans lequel Foxigène pouvait se trouVer
- le passage de
uni à beaucoup de cet oxigène dans le métal, pendant la forma;
tien du sulfure, dans le cas oit le métal combinerait roxigène plus solide, devait rendre libre un excédent de calorique. La désoxidation du mercure par le fer, par le zinc , etc., présente
des exemples d'un pareil phénomène. Voici l'essai que j'ai fait pour m'en convaincre : j'ai