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mis dans'ufitube , un mélange de parties égales de fleur de soufre et de charbon calciné, éteint sous le mercure , lavé et bien seché ; j'ai couvert de mercure ce mélange, et j'ai distillé à l'ap-7
pareil prieurnato-chimique ; il s'est dégagé du gaz acide carbonique. J'ai soumis au même essai .le soufre lavé avec l'ammoniaque , ainsi que le sulfure Métallique provenant d'une expérience avec le cuivre ; le résultat a été 4,0 même. J'ai ensuite voulu essayer s'il étoit possible d'obtenir du soufre à zéro d'oxigène : pour cet effet,
j'ai soumis à la sublimation , du soufre ordinaire avec du charbon purifié ; mais j'ai trouvé qu'il u.e contenoit pas moins d'oxigène , que lorsqu'il avoit été sublimé sans charbon. Le charbon, préparé ne donnoit par lui-même que peu ou point de gaz carbonique, à la \distillation. Cette expérience prouve aussi que l'ammoniaque n'est capable de délivrer le soufre que de son acide libre , et point du tout de son oxigène. J'ai voulu aussi examiner qu'elle étoit l'ana-
logie de ces iillainnzations sans air, avec l'inflammation à l'air libre des sulfures métal-
liques, tels que ceux d'étain, de plomb, etc. rapportée par plusieurs chimistes. Pour cet fait fondre dans un plat ouvert , du e fie t ,
( 109 ) soufre avec de l'étain, dans les proportions indiquées par les chimistes associés : au moment de l'inflammation du mélange , il s'est répandu une forte odeur d'acide sulfureux qui indiqua que foxigène se combinoit. Ce dégageinent n'a cessé qu'avec l'extinction du sulfure. J'ai ensuite traité la masse éteinte, avec du charbon sous du mercure ; mais j'ai vu, à mon étonnement, que le gaz carbonique qui s'en est dégagé, n'étoit point en volume sensiblement plus considérable , que celui qui s'étoit dégagé des sulfures formés hors de contact avec le gaz oxigène. La totalité du gaz ox;gène fixé avoit donc formé avec le soufre, di" gaz sulfureux, et .point- de l'oxide de cette substance ; ce qui doit être provenu de la forte chaleur qui s'est développée au moment de l'inflammation du sulfure. Malgré la formation de cet acide sulfureux, toutes les circonstances qui accompagnent cette inflammation, ne m'ont laissé aucun doute sur l'identité de la
cause qui détermine ce phénomène enflammant, avec celle qui le produit, sans le Concours du gaz oxigène. En attendant que la société se soit occupée de cette reeherche , je ne peux finir, sans consigner ici l'explication de ce fait, à laquelle je me suis arrêté, après