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( 110 ) avoir reconnu l'insuffisance de la supposition, du passage de l'oxigène du soufre dans le métal.
Cette explication consiste à admettre dans les sulfures métalliques, une capacité, pour con-
tenir le, calorique, beaucoup inférieure à la capacité réunie du soufre et des métaux qui les composent ; dans lequel cas, l'excédent du calorique doit devenir sensible à nos sens, en se dégagea.nt. Cette explication a beaucoup
satisfait feu mon ami Kasteleyn , à qui je l'avois proposée dans le temps.
Remarques de Creil, sur les expe.',rienees de Dierneen, van Trcostwyk , etc Annales de Chimie 1793 , second volume n°.
12.
Creil observe que l'explication donnée par les chimistes hollandais, de l'inflarnmation des sulfures métalliques sans le concours de fair vital, par la diminution de capacité du soufre et du métal, au moyen de leur réunion , n'est qu'une hypothèse sans fondement, tant qu'on ne se sera pas assuré si cette diminution de
capacité ( pour admettre le calorique entre leurs molécules ), a lieu réellement. Eu gdmet7
-tant méme cette hypothèse , il croit pouvoir affirmer que cette diminution de capacité quelque considérable qu'on veuille la supposer, ne sauroit suffire pour produire de la flamme. C'est ce qu'on peut prouver, d'après là doctrine fondée sur les eXpériences de Cravvford et de Magellan (en les supposant exactes ). J'ai cherché, dit Creil, à calculer combien de calorique spécifique étoit -précipité ou dégagé dans l'inflammation. J'ai pris Fair vital ( gaz oxigène ) pour base de ce calcul, et non l'air atmosphérique , parce que celui - ci ne contribue à l'inflammation qu'en raison de la .
portion d'air vital qu'il contient , et que la moffette ( gaz azote ) n'est d'aucune consi-
dération à cet égard. Je n'évalue point les parties de calorique qui se dissipent par la combustion, car cette dissipation accompagne toute espèce de flamme. J'ajoute au calorique spécifique de l'air vital, le calorique spécifique du corps inflammable avant la combustion , et je soustrais de cette somme le calorique spécifique que le résidu contient après la combustion , et que je puis supposer n'avoir pas été dégagé. Le nombre restant exprime la quantité de feu qui, en se dégageant, a pro-, duit la liamine.,