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eo Sur les- proci;JéS-usités dan., le départe': Meut. de la Nièvre, comparés -à ceux du
département .de l'Isère et d'autres pays-
- étrangers: 1+.1éhode de
la Nièvïe.
On fait de l'acier dans beauccup .de forges du département de la Nièvre ;'mais cette,là, brieation n'est suivie constamment quedans les trois forges de ta Doués commune de StAubin; et dans les deux forges de Barrolfes et de Lédinon commune de Parigny. Les quantités d'acier que produisent annuel-
lementlesines du département de la Nièvre sont donc très-variables, et inous n'avons, point de données'+4.fisantes, pour en évaluer' la somme moyenne. Voici quels' sont lès procédés que l'on suit naturel. pour 'fabriquer On commence par mazer la fonte, c'est-
b-dire ,,on la fond dans un foyer particulier,
et on la coulé ( parle trou de chie ) en gel:-
teaux. épais de quinze à vingt lignes. 2.. On donne -à la tuyère une inclinaison telle que le vent aille frapper au. milieu du contrevent. 5.. On brasque le Lover ( c'est le foyer de forge ordinaire, large de vingt à vingt-deux pouces, et profend de dix huit pouces ). conserve le trou .de chié. 4°. On place mie cinquantaine de livres lie fonte mazée, sur le foyer et l'on polisse à la fusion; pendant que la fusion se fait, ce qui exige environ une heure -un quart de temps,
9) on chauffe-les lopins de la cuite précédente, et on les forge en barreaux que l'on trempe sur-le-champ. 5.0 La gueuse étant fo-ndue , on
aisse
s'affiner ; on fait écouler les laitiers ,elorsqu'ils sont trop abondans , et lorsqu'ilsviennent trop épais, On les rend fluides en. jettant sur le .feu du quartz, du caillou ou du sable. 60. Enfin, la fonte ayant acquis une consistance peue et à demi solide , on la 'sort en un m.asseau qu'on cingle sous le martinet , et qu'on divise en plusieurs lopins, 7.. On recommence aussitôt la merne suite d'opérations. On met de nouveau une cinquan-
taine de livres de fonte mazée sur le foyer, et on procède comme il a été dit ci-dessus. Par cette méthode, un forgeron et son aide peuvent fabriquer, en douze, heures, trois ou
trois quintaux et demi d'acier. On leur donne ordinairement, pour dix milliers d'acier , seize 'milliers de fonte et trente - sept bennes de Charbon
,
ce qui représente un déchet plus
considérable .que selon la Méthode de Rives, .et une consommation de charbon à-peu-près égale.
On pourra aisément remarquer dans la méthode de la Nièvre, quelques ressemblances avec la manière de faire le fer dans les petites
for,?-es du même pays, telles que la fusion de la gueuse en fonte mazée, l'inclinaison
de la tuyère, etc., etc.
On remarquera,anssi plusieurs rapports avec la méthode de Rives, dans la manière de faire B2