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à fa décomposition des animaux en putréfaction où il existerait des espèces de vannes infectes et liquides, ce moyen peut être réuni à la projection
de plusieurs seaux de chaux vive à plusieurs reprises , ou de beaucoup d'eau de chaux, si lelieu à déméphitiser était peu humide. Bien avant que
Francklin connLit la théorie des gaz , son génie lui avait indiqué de déméphitiser un puits , en pulvériF.ant de la chaux vive, et en en saupoudrant dans le puits à l'aide d'un tamis fin. Après avoir employé les moyens- que nous venons d'indiquer , quelquefois le méphitisme reste en partie dans le centre des fosses, ou des puits, ainsi qu'au pourtour des parois ; il occasionne de la toux et même des symptômes plus graves aux ouvriers. Alors il faut répéter l'opération, en descendant du bois bien sec et bien enflammé, jusqu'à ce que l'air atmosphrtrique qu'attire le feu, ait entièrement déplacé ces restes de gaz délétères , qui sont forcés de s'échapper par dés courans qui suivent les parois des murailles. Souvent une demi-heure suffit
pour que la machine à feu permette aux ouvriers de descendre dans les cavités souterraines ; mais an
sait que souvent , en une nuit, on peut voir reno* veler une masse de gaz qui n'est pas moins dangereuse que la veille ; il faut donc les avertit de ne jamais descendre qu'on n'ait essayé , avec de la lumière, ou en descendant quelques animaux', quel peut être le degré de méphitisme renouvelé. .On sait que dans les saisons chaudes et humides , il se manifeste avec beaucoup plus d'intensité ; je tiens, du citoyen Darcet , chimiste connu, qu'il y a eu en Espagne des mines d'argent près de Guadalcanal , où les directeurs ont observé que quand J'atmosphère-était-Chaude et fort charge, les mines
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laissaient exhaler un méphitisme dont on garantissait facilement les mineurs , en ayant soin de les faire-.
sortir des travaux chaque fois que la température s'élevait et devenait pesante; il serait bon d'avoir des observations de ce genre dans les minés de houille particulièrement.
Ce qui reste de moyens à employer, comme nous l'avons déjà dit, tient à la bonne exploitation des mines, et conséquemment-, 'à l'art du mineur. Lorsqu'il y aura seireté pour les ouvriers on fera ouvrir aux pieds des endroits les plus déclives des mines , des galeries horizontales qui iront rejoindre les.puits verticaux percés par le haut ; on fera mastiquer, avec des massifs de glaise, les scissures qui laissent échaper les vapeurs , &c. &c. Je n'ai pas besoin de dire qu'on ne doit pas employer, pour ces sortes de travaux, des ouvriers fatigués par l'asthme ou la pulmonie , qui Sont sujets . aux fièvres intermittentes , ou qui sont très,
faibles.
Après avoir cherché à désinfecter les lieux remplis de gaz délétères , il ne nous reste plus qu'à observer ce qu'il faut faire toutes les fois qu'on vient annoncer que des hommes sont tombés en asphyxie dans des fosses ou puits remplis de ces ,sortes de miasmes. Puisque l'expérience a prouvé qu'il .s'asphyxie autant d'individus qu'il en descend dans ces Cavités malfaisantes, il est bien important d'avoir dans chaque lieu où le méphitisme peut se manifester, les moyens propres à retirer.,.prompte. ment et avec sécurité , les malheureux ouvriers qui s'y asphyxient, et de les. avertir sur-tout, qu'il est sùr qu'ils s'exposent à périr, s'ils ne sontepas ramis par des précautions qu'il est indispensable de
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