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de 1 2 facettes qui remplacent deux à deux les arêtes les plus saillantes dk, fo , &c. de la forme
précédente. Ces facettes ont leurs plus longs bords exactement parallèles entre eux, et l'inclinaison res-
pective de celles qui se réunissent sur une même arête xy,:est de s4.4.d. 20' 26", la même que celle des faces .du carbonate calcaire métastatique. Développons maintenant la -Structure de cette variété , que je nomme carbonate calcaire paradoxal, pour la raison que je dirai dans un instant. J'ai déjà fait connaître ( ) une modification particulière de s
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la loi des décroissemens , qui consiste en ce que les soustractions se font par des molécules doubles,
triples, &c. des véritables, d'où il résulte que les bords des lames de superposition ne sont plus parallèles , ni aux arêtes, ni aux diagonales de la forme primitive , mais à des lignes comprises entre les unes et les autres. De-là le nom de décroissemens intermédiaires que j'ai donné à ces décroissemens particuliers.
Soit abcd (fig. III.) une des faces du noyau du carbonate calcaire. Concevons que les lames appliquées sur ce noyau décroissent vers leurs
angles latéraux b, d, par des soustractions de. molécules doubles, semblables à celles qui auraient pour btases les parallélogrammes begf, ehig
fgkl, iScc. et que les soustractions aient lieu par
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sur les arêtes bc , d.e, soit par rapport à la diagonale ac. On conçoit que, dans la même hypothèse, il se formera au-dessus de chacun des rhombes du noyau, tel que abed, deux faces composées de la somme de tous les bords décroissans dont nous venons de parler , et qui iront se couper sur une arête commune , située dans un plan qui passerait par la diagonale ac et serait perpendiculaire sur le rhombe abcd. Le cristal secondaire aura donc. douze faces qui seraient des triangles scalènes , si elles existaient seules. Telle est la loi qui produit les trapézoïdes demk, femo , cdhh , &c. (figure Lire,). Les arêtes les
plus saillantes dk, fo , sont celles qui répondent
aux diagonales obliques ac (figure III. ) du.
noyau ; mais une seconde loi se combine avec la précédente , pour produire les rhombes adef, abcd , &c. (figure Lére), à l'aide d'un décroissement ordinaire, par une rangée sur les mêmes angles bd (figure ) parallèlement à la diagonale a c. C'est de cette loi que dérive le rhom-
boïde aigu du carbonate calcaire, le même que celui qui existe dans les cristaux connus sous le nom de grès de Fontainebleau, Pour obtenir le noyau de ce rhomboïde, il faut le diviser sur les arêtes analogues à ad, af, ab (figure Lire) qui
mie simple rangée de ces molécules doubles ; dans ce cas , les bords decroissans des lames de superposition'réPondront successivement aux lignes cf. or, hl, mn , &c. , lesquelles sont inclinées , soit
sont contiguës aux sommets ; et tel est aussi le sens de la division mécanique à laquelle se prête le cristal dont il s'agit ici. Quant aux facettes qui remplacent les arêtes les
Annales de Chimie,
sentées _figure II, elles appartiennent , ainsi que nous l'avons dit , au cristal métastatique , c'est-àdire qu'elles proviennent d'un décroissement par
) Journal de Physique, août pin 1793, page 269,
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1793
plus saillantes dk, fo ,
&c. --,
et qui sont repré-
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