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distance qui se trouve dans cette partie,.entre le Rhône et la Loire ( ), donne de grandes facilités pour réunir ces deux fleuves au moyen d'un canal, et pour établir ainsi , au milieu de la République, une nouvelle communication entre les deux mers. Par ce moyen, les productions de la Provence et les marchandises que le commerce réunit à Mar-
seille, seraient transportées dans les départemens de l'intérieur, à Paris et dans le nord de la France, par le Rhône, la Loire, le canal de Briare et la Seine. Si l'on donnait à ce nouveau canal une profondeur suffisante , et si on le prolongeait jus'qu'à Roanne,
au lieu de le terminer au village de Bothéon
comme on l'a projeté, les bateaux passeraient tout chargés du Rhône dans la Loire , ce qui éviterait des rechargemens longs et coûteux, et permettrait de naviguer sur la Loire, dont les hautes rives sont dépourvues de bois de construction, avec des bateaux construits sur la Saône ou sur k Rhône, ces bois sont beaucoup plus abondans. Ce canal a
été entrepris par Zacharie, en vertu de lettres. patentes du 6 septembre 176 ; mais on n'a creusé jusqu'ici que la partie qui s'étend depuis le bourg de Givors situé sur le Rhône, jusqu'à Rive-de-Gier,
et qui est tout au plus le tiers de l'ouvrage. Cette partie, connue sous le nom de canal de Givors, rend déjà de grands services au pays et à la ville de Lyon, par le transport des houilles de ive-de-Gier; mais il est presque impossible de dire combien ce canal lorsqu'il sera terminé, sera utile, non-seulement au pays qu'il traversera, mais encore à la ville de Paris
et à une partie considérable de la France. Saint( ) Entre Chavanay sur le Rhône et Saint-Victor sur la Loire, n'y guères que 4 rnyriamètres.
(4! Étienne recevra. à peu de frais Ies fers qui alimentent ses manufactures , et exportera de même les ouvrages fabriqués qui en sortent ; les houilles de son territoire fourniront à Paris et aux départemens de l'intérieur un supplément important de combu_stibles d'excellente qualité : enfin, ce nouveau débouché, ouvert au commerce, en augmentera l'ac-
tivité. Ce simple aperçu suffit pour faire sentir les avantages immenses qui résulteront de cette entreprise, et l'intérêt que le gouvernement doit prendre à sa prompte exécution. Nous diviserons les mines de ce district en trois arrondissemens principaux, savoir : Rive-de-Gier, Saint-Chamond et Saint-Étienne , et nous rendrons compte séparément de celles qui ne paraissent appartenir à aucun de ces arrondissemens. En entrant dans le district par le canton de Rive-
de-Gier,, qui en occupe le nord-est , on trouve près de Dargoire , sur une montagne qui s'incline
au levant et du côté de la rivière de Gier, les
vestiges de travaux tentés en 1766 et 1767, dans l'espérance de trouver de la houille; dans une autre tentative, on a fait une galerie de 200 mètres de longueur : mais on ti'a trouvé dans la première recherche que de mauvaise houille en rognons tantôt horizontaux , tantôt inclinés ; et , dans la seconde , que de petites veines séparées par le schiste, et qui ne méritaient pas d'être suivies. Le tout est abandonné. Dans la même commune de Tartaras, à Crevet, territoire de Verd - Chantier , il y a une mine semblable , mais qui a cependant été exploitée par intervalles jusqu'en 178 o, du moins pendant
Recherches.
Canton rie Rive-de-Gier,
commune de Tar taras.