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Canton et commune de Itive-de-Gier. Carte de
.0 s 'end e 87 et 88,
Rive-de-Gier est dans . une gorge étroite resserrée entre la chaîne de collines que domine le mont Pila , et une autre chaîne qui est le prolongement des collines de Saint-Chamond. L'espace qu'occupe le terrain houillier n'est que d'un -kilomètre environ en largeur ; mais il s'étend beau-
-coup plus en longueur du nord-est au sud-ouest. La Riviere de Gier-le divise en deux parties. Sur
la rive droite sont les collines de Delay , des Combes, des Flaches , et enfin celle du Reclus qui sont aussi séparées les unes des autres par trois ruisseaux , appelés le Gérande , la rivière de Gréi eux et
celle de Dorbay. La rive gauche
présente un beaucoup plus grand nombre d'établissemens situés -dans les collines suivantes 1.° les Grandes-Flaches , le Grand-Féloin et le Combe-Liber ; 2.° le Montjoint ; 3.° le Gravenand et la plaine du Mouillon ,placée au-dessous ;
4.° La Montagne-du-Feu; I.' la Cappe ;
Banc. On remarque au-delà une nature de pierre feuilletée qui se décompose facilement à l'air, et que les gens du pays appellent pierre morte , parce qu'ils supposent qu'on ne doit plu S y trouver de houille. Il est vrai que les puits faits dans cette
partie du territoire n'ont pas procuré de houille cependant -la liaison qui existe entre elle et les t'ollines les plus reculées de -l'arrondissement de Saint-Chamond, où l'on a fait des recherches fructueuses, font présumer que cette opinion -est mal
fondée, et qu'on s'est découragé trop tôt. Toutes les hauteurs que nous venons d'inimérer terminent
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Les territoires du Mouillon et du Gravenand forment le centre de l'arrondissement des mines de llive-de-Gier. C'est là que, suivant la tradition du
pays, les premières mines furent découvertes au 14.' siècle. Les trois couches de houille qui règnent sous tout le canton, y sont exploitées. La première porte- le nom de maréchale : elle donne la meilleure qualité de houille pour la forge ; son épaisseur varie depuis un mètre jusqu'à 5 ; elle en a io à 13 ea
quelques endroits. La seconde, appelée rafaud, estséparée de la première par un grès blanchâtre de 20 à 25 centimètres d'épaisseur, que les ouvriers nomment le nerf- blanc. Cette couche est celle qui produit le plus de houille en gros morceaux ou pérat , qui dure long-temps au feu et à la grille , mais son feu n'a pas beaucoup d'activité son épaisseur est un peu moindre que celle de la couche précédente. La troisième couche, nommée bâtarde ; est assez communément à 26 mètres audessous de la seconde. Elle a de i 30 centimètres -à 3 mètres d'épaisseur : "sa qualité est inférieure à
- celle des deux premières , et elle est difficile à'
enflammer, la houille étant mêlée de beaucoup de pierres : elle a fort peu d'inclinaison. Elle se compose de deux veines très - distinctes : la première nommée petite mine , d'environ 65 centimètres en bonne houille, et la seconde de 250 à. 26o centimètres, laquelle est séparée de la première par un rocher schisteux nommé gord, de 16 à 17 centimètres. C'est cette seconde veine que l'on exploite. On parvient rarement à la troisième veine sans être
chacune un plateau phis ou moins étendu. Trois
incommodé par les eaux ou le défaut d'air. Au
- ruisseaux les divisent; savoir : le Féloin ou la .Catonière, la D ure.ize
-Montjoint , on se" borne à exploiter Ta couche supérieure; aux grandes-Flaches et à la Cappe , parvient jusqu'à la deuxième,
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