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TRADUCTION d'une Lettre écrite par l'Université de Neiv- Cambridge-, en Amérique , aux membres de
l'Agence ( atiourd'hui Conseil) des Mines ,
en
réponse à celle qui accomjeagnait l'envoi d'une collection
de minéraux (I).
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à perfectionner les sciences minéralogiques, et à en. reculer leSNotre pays étant encore dans son enfince , les habitans ont fixé principalement leur.attention sur .
LE président et les me'nibres du Collège d'Harward , _New-Cambridge , .-état de Massachuset , à l'Agence des mines de la République française. A Cambridge, ce 27 octobre 17plo
MESSIEURS,
la surfaCe du sol. lis se sont plus occupés de défrichement et de culture , que de la recherche des minéraux.- Ce qu'ils ont tenté en ce genre , se réduit , presque exclusivement , à l'exploitation des mines de fer et de houille. Nous avons à /a vérité beaucoup de forges , et nous fabriquons de l'acier ; mais c'est presque , jusqu'ici, le -seul résultat de nos travaux en ce genre. Cependant le goût des recherches minéralogiques commence 'à s'étendre \,\ parmi nous , et l'on remarque une tendance générale des- esprits vers des entreprises plus considérables. Il y a lieu d'espérer qu'il en résultera des découvertes intéressantes. Nous ne négligerons aucun des moyens qui sont à notre disposition pour seconder des efforts aussi utiles, et nous nous estimerons heureux d'avoir à vous communiquer suivant vos intentions , des résultats qui puissent ,
NOUS, avons reçu votre lettre amicale ,et obli'geante , avec le précieux présent sde minéraux dont
elle était accompagnée et cinq numéros de votre journal des mines. M. Mo.ard, consul de France, qui s'était chargé de nous les remettre, s'est acquitté de cette commission avec autant d'exactitude que d'honnêteté : vous trouverez ci - joint l'acte par
lequel nous vous avons voté des remerchnens. Nous vous en adressons trois exemplaires afin qu'il en parvienne un à. chacun des corps qui
ont concouru 'à ce 'don._ Les avantages sans. -n6Mbre que l'art des mines a procurés à l'humanité' dans tous les siècles ne nous permettent pas de douter qu'il 'ne puisse lui rendre encore par fa suite des services plus portails , et nous nous félicitons d'apprendre que la République française , au milieu de tant d'en,treprises glorieuses et difficiles , ait institué une ,
agence dont les membres auront à donner tous leurs soins à cet objet important. Nous sommes ) Voyez dans le N.' V de ce journal, page pj , l'arrêté
du comité de salut public qui autorise cet envoi.
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persuadés que leurs connaissances , leurs tarens et leur zèle infatigable , contribueront beaucoup.
vous satisfaire.
Nous nous félicitons de l'amitié qui règne entre vofre nation et la nôtre ,. et nous espérons que Cette union fraternelle sera' 'indissoluble , et qu'elle procurera aux deux peuples des avantages réciproques. Nous ne négligerons rien pour entretenirCes heureuses dispositiOns.; et nous sot-innés assurés
que vos efforts seconderont -toujours les nôtres/ Soyez persuadés du' plaisir que votre correspondance nous --fera- dans tous 'les Signé JOSEPH \VILLARD ; président difUniversité, au nom et de la part de la S'ociété.-
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