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( 64 ) que les substances pierreuses aient été déposées, les substances métalliques sont venues s'y joindre sous la forme de vapeurs et d'exhalaisons qui s'élevaient des entrailles de la terre ? réfotation ée la première
Nous ne pensons pas que nos lecteurs aient
ie ces expli
besoin qu'on leur prouve que la formation des filons
cations
ne peut être l'ouvrage d'une révolution unique et momentanée, telle que le déluge de Moïse, Tout annonce un travail lent et successif ,- et même comme on le verra par, la suite, des causes qui ont agi à de grands intervalles. L'infiltration des eaux n'explique qu'une partie
regardait autrefois comme des vapeurs arsenicales et métalliques , est .ben reconnu aujoIrd'hui pour du gaz acide carbonique, du gaz hydrogène , ou d'autres fluides aériformes. 2 . La maniere d'être des substances métalliques dans leur gangue s'oppose entièrement à ce qu'on admette cette opinion. 3.
Les partisans de cette théorie croient à fat
traction élective de certaines pierres pour certains
dans-des roches semblables, il se trouve des filons composés de substances toutes différentes , ci au contraire , des filons semblables dans des roches dissemblables ; comment des filons de différente nature se croisent et s'entrelacent sans se confon-
métaux, et supposent que ceux-ci ne peuvent se trouver que dans les substances pour lesquelles ils ont de l'affinité, et qui leur servent, disent-ils , de matrices. Mais les. principes de la chimie, et l'examen attentif de l'intérieur des Montagnes , sont bien loin de prouver l'existence de cette prétendue affinité ; et quant à l'expression très -impropre de matrices, elle doit être bannie de la langue minéralogique, ainsi que toutes celles qui tenant de même à des théories erronées peuvent induire en erreur, et
dre, comme on l'observe à Freyberg, oi il existe dans les mêmes montagnes des filons distincts de quartz , de spath pesant , d'argile , et enfin , de
pas mieux fondé à supposer que Tes .sitbstances minérales s'ont susceptibles de fermentation , et que
fluate de chaux uni à du sulfate de baryte; comment des roches , qui le plus souvent ne contiennent point de parties métalliques , auraient fourni les minerais que les filons renferment; enfin , comment la gangue est ordinairement composée de couches parallèles aux salbandes , et régulièrement super-
on voudrait donner très-improprement ce nom à
des phénomènes que présentent les filons. On ne 'voit pas , dans cette supposition , comment
posées le long des deux parois. Les vapeurs métalliques que Becher , le premier, ensuite Henckel , et plusieurs autres après eux , ont supposées pour expliquer la présence des métaux dans les filons , ne peuvent être admises , par plusieurs raisons : 1.0 Ces vapeurs ne se rencontrent nulle part dans les travaux souterrains. Ce qu'on regardait
tendent à nourrir des idées fausses.
Henckel n'est
c'est en fermentant qu'elles dégagent les prétendues vapeurs métalliques. La fermentation proprement dite n'appartient pas au -règne minéral ; et quand la décompos:tion des pyrites qui. tombent en efflo-
rescence , on serait encore mal fondé à supposer cet effet dans tous les minéraux, puisqu'il n'.a que dans certaines espèces de pyrites sulfureuses et jamais sans qu'elles soient exposées à l'action de l'air athmospherique (mi , et sur-tout aux alterna( i) L'assertion de Werner est peut-être trop générale. Plusieurs faits semblent prouver que la décomposition de l'eau peut, dans certaiiies circonstances, fournir Poxigène nécessaire à ia conver,. sion des sulfures métalliques en sulfates.
Journal des Mines. Ventôse anIV.