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comme on l'observe en plusietn's endroits tde 12n, I. Saxe. Quant aux différences d'épaisseur ou puis:if trominuite de leurépis.. sauce qu'on remarque quelquefois dans l'éte.ndue 5eur, d'un même filon, il est facile d'en rendre compte, en supposant que la fente était sinueuse, et que l'affaissement d'un des côtés de la montagne a mis en regard les parties concaves de la sinuosité d'une des parois avec d'autres parties concaves de la paroi opposée , et les parties convexes avec d'autres parties convexes. On conçoit aussi qu'il a pu se détacher des pans entiers de l'une du l'autre paroi, qui ont augmenté la largeur de la fente dans l'endroit d'où ils ont été arrachés , et l'ont rétrécie dans celle où ils se sont arrêtés'. cegit'on en-
tend par fiions
,iiiés.
Ca us'e de
cette adhérence.
Si l'on objecte (comme l'a fait Charpent)er) que dans quelques filons , les substances qui les coinposent adhèrent aux roches environnantes , et que
dans ce cas au moins-, il est difficile de -croire
qu'ils aient été formés par l'écartement des montagnes l'auteur repond que les filons adhé.rens angewachsen ) sont en généra/ assez rares , et que
cette adhérence n'a eu lieu que lorsque la gangue était de la même nature que la roche , et que toutes deux se sont trouvées dans -un état de mol-
lesse qui leur a permis de s'incoi orer ; on ne la remarque guère que dans les fil -is de quartz, et quelquefois dans ceux de pétrosiiex.
Les fentes transversales qui se montrent, quoique très-rarement , dans des filons d'une puissance considérable , ne contrarient Pas phis la théorie de Verner,, puisqu'il est naturel d'en attribuer la formation à des secousses violentes qui, en ébran-
lant toute la masse des montagnes, ontagi égaiement sur la matière dont les filons étaient déjà remplis. Il me paraît qu'on peut les attribuer aussi.-
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- lu moins dans quelques cas , au retrait de cette
matière -par le dessèchement. L'épaisseur de certains filons ne serait pas un
argument plus fort ( 1), car cette épaisseur est
Objection tirée de lé.
toujours bien peu considérable en comparaison du pnisseur certains filons. Sots peu de volume de montagnes que les filons traversent. fondement. est très- rare d'en voir qui aient jusqu'à une toise de puissance, et parmi tous ceux que lrerner a eu occasion d'observer tant en Saxe qu'ailleurs., il déclare n'en aveir trouvé aucun dont l'épaisseur ordinaire s'élevât jusqu'à- trois toises , du moins en faisant abstraction del tout filon parallèle , des cloisonnemens qui s'y rencontrent. quelquefois et de la roche adjacente, qui est souvent dans un. état de dissolution , et quelquefois même parsemée de parties métalliques ( 2 ). (
C'est une des objecticns de Charpentier. La mine qu'on exploite au Rammelsberg , et qui a tant d'étendue , n'est bien certainement pas un filon , mais un immense amas de minérai déposé en cet endro:t de la même manière que se sont formées les montagnes. Le filon de Burgstadt, qui passe pour le plus puissant de tous ceux du haut Hartz , et que Lasius dit avoir en quelques endroits vingt à trente toises d'épaisseur, peut aussi, au rapport de ce minéralogiste lui-même, être regardé comme un enchaînement de différens filons qui s'entremêlent et se confondent. Celui de l'Hôpital ( Spithler hauptgang) à Schemnitz, cité , dans tes lettres de de Born, comme )
z)
ayant en quelques endroits quatorze et même dix-huit toises
d'épaisseur, paraît , d'après la description qu'en donne cet auteur, renfermer différentes cloisons qu'il nomme milieux stériles Pau/tett nzittel). Il en est de même du filon de la Croix-auxMines, département des 'Vosges , l'un des -plus considérables qu'on connaisse. en France, par sa puissance et sa continuité ; son épaisseur va.,, quelquefois jusqu'à vingt toises, et même plus. Werner pense que le filon cité par de Born et les deux autres également d'une puissance considérable qu'on exploite à Schemnitz , sont plutôt des bancs de minérai que de véritables filons à en juger du moins par l'uniformité de leur direction et de leur inclinaison, par leur position approchant de Pilori-.