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Mesure des ang!es.
que l'on peut désirer , sur des cristaux dont les faces étaient très-nettes.
sur les angles DCF, C DG; savoir, par trois
Incidence debets sur gohlrn, 9o. ; de het11 ou de fg-nm, sur gohirn,
144:' 44.'; de ab ec, sur b e ts, I 20d; de co h e, ou de c of, surg o h Ira, 136d ' , et sur a b e c, ou a d c, j; 3d I 9'. Si l'on suppose que les hexagones goh/rn et son opposé, les deux rectangles latéraux bets et son opposé , et les rectangles terminaux ab e c, fc, et ceux qui leur sont analogue,, dans la partie
inférieure., se prolongent jusqu'à s'entrecouper en masquant les autres faces , le cristal se trouverachangé en un prisme hexaèdre régulier , dont' les
bases seront dans le sens degohlrn, et l'on aura
la forme décrite par Emmerling. Les reflets chatoyans des cristaux se font para!lelement aux rectangles latéraux-., tels que G e t s. Les joints naturels sont, les uns , dans le sens de ces mêmes rectangles , et les autres, dans le sens de
l'hexagone g o hlrn et de son opposé , qui sont comme nous l'avons dit , perpendiculaires sur les rectangles ; ce qui indique , pour la forme primitive de la cymophane , un prisme droit quadrangulaire A F (fg. 2.) , dont les pans font entre eux des angles droits. En déterminant les dimensions de ce prisme , d'après les lois de décroissement les plus simples, on trouve que le côté C D de la base est au côté B C , dans le rapport de la racine quarrée
de 2 à l'unité, et que la hauteur C F est à C D Lois de dé croissement,
)
aussi par une rangée sur les arêtes B C , A
1 25d t 6', et sur b e t s,
Forme primitive.
15
14) et Vérifiées par l'observation , avec toute la précision
dans le rapport de l'unité à la racine quarrée de Dans cette hypothèse, les tra'pèzes h e t I, fg
.
n
(fig. z. ) , résultent d'un décroissement par une simple rangée sur les arêtes C F, D G (fig. 2).; les rectangles ab e c, a elfe, d'un décroissement
, et
les trapèzes c o h e, c o g f, d'un décroissement mixte
rangées en largeur et deux rangées en hauteur.
Les arêtes hl, g nifig. 1.) et leurs opposées,
Description d'une seconde
sont quelquefois remplacées chacune par une facette variété. linéaire , qui provient aussi d'un décroissement
mixte, mais sur lçs arêtes C F, D G, &c. (fig. 2,
et qui a lieu par trois rangées dans le sens de la largeur, et par quatre rangées dans celui de la hauteur. Ces facettes sont inclinées de 136d.
sur go h Ira, et de 13 3d s9' surbets, oufg 71 M.
ôr il
est remarquable que .ces inclinaisons soient
précisément les mêmes que celles des trapèzes c o h e,
cogfsurgohl ra, et sur abecouadfc. C'est
un nouvel exemple de ces égalités familières à la cristallisation , et que j'ai déjà eu plusieurs fois occasion de faire observer dans les différens articles
que j'ai publiés sur ce sujet. Il résulte de tout ce qui précède, que s'il est une gemme avec laquelle on puisse être tenté de confondre la cymophane , ce n'est point la chrysolite ( i ), mais plutôt la gemme orientale ; car elle s'en rapproche, comme nous l'avons dit , par sa dureté.
D'une autre part , la pesanteur spécifique de la (1) Des lapidaires habiles de Paris confondent la cymophane avec fa Chrysolite. Voici une comparaison de ces deux pierres, qui prouve combien elles diffèrent l'une de l'autre. La pesanteur spécifique de la cymophane est de 37,961; celle de la chrysolite n est que de 30,989. La réfraction de la cymophane est simple ; celle de la chrysolite est double. La forme cristalline Ordinaire de la cymophane est un prisme octaèdre , avec des sommets à quatre trapèzes et deux rectangles : celle de la chrysolite est un prisme hexaèdre régulier, terminé par deux pyramides hexaèdres. Enfin , la cymophane raie facilement la clrysolite , au lieu que celle-ci, passée avec frottement sur la cymophane, y laisse, à la vérité, une trace blanche, mais qui provient de ce que 'l'angle 'solide qui a servi à la former a été usé.
Rapports et différence en-
tre ta cymepisane et
ta
gemme orientale.