Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
17 )
( t6) gemme orientale ne surpasse pas de beaucoup celle de la cymophane , sur-fout dans la variété sans couleur, nommée saphir blanc , où elle est de 39,9 Ir,
La cristallisation pourrait même faire confondre ces deux gemmes , dans le cas où la cymophane, est en prisme hexaèdre régulier, ainsi que l'a observé Emmerling ; cette forme étant aussi quelque-
fois celle de la gemme orientale. Mais indépendamment des autres formes qui établissent une grande différence entre ces.-gemmes , l'orientale est .séparée de la, cymophane par sa structure qui Offre des lames très-nettes dans un sens parallèle à la base du prisme , au lieu que les joints sensibles de la cymophané sont parallèles aux faces latérales. J'ajbuterai que la gemme orientale a aussi quelquefois des reflets chatoyans ; mais les deux pierres sont encore distinguées l'une de l'autre à cet égard,
en ce que les plans qui offrent les reflets dont il s'agit , étant eh rapport avec la structure , leur position qui , dans la cymephane , est parallèle à l'une des faces latérales , comme nous l'avons dit, a lieu , 'au contraire , dans la gemme orientale parallèlement à la base du prisme qui représente la forme primitive. Les lapidaires n'attachent pas; en général , une grande valeur aux cymophanes taillées , à cause de l'espèce de nuage blanchâtre qui offusque sou-
vent la transparence de cette pierre. Cependant. les _morceaux diaphanes ont un éclat assez vif et un Ion de couleur agréable à, l'oeil.
Les cymophanes viennent du Brésil et de Ceylan; on prétend même qu'il s'en trouvé près de Nertschinsk en Sibérie. ANALYSE
ANALYSE DU ClirRYSOBÉRIL;. Par M. -KLAPROTH de Berlin , traduite de l'allemand par le C. flEcHT. -
LE
chrysobéril , dont la patrie est le Brésil, fut regardé comme une variété 'de la chrysolite , jusqdà,,,. ce que :Werner, en comparant les caractères extérieurs des deux pierres, le sépara de la dernière, et en fit un genre particulier dans son système minéralogique, sous le nom de Chrysobéril.
Cette pierrecependant ne doit pas être confondue avec le chrysobéril des anciens , qui tenait sou. nom de la chose mê'me, parce que c'était en effet un
béni d'une couleur jaune d'or; ce qui est prouve' par la description qu'en donne Pline, livre 37 ,
chap. 5 , où il s'exprime. ainsi : Probatissinii sent ex- us (beryllis) qui viriditatenz puri maris imitantur, , proximi qui vocantur -chrysoberilli , et sunt paulà pallidiores , sed in aureum colorem exeunte fulgore Le
chrysobéril moderne , dont il est question dans cette analyse, n'a été trouvé, jusqu'ici, qu'en petits morceaux roulés, gros comme des pois ; sa. couleur est le jaune-clair, qui passe insensiblement au vert; sa surface extérieure est un peu rude et chaLoyante comme celle de l'adulaire ; l'éclat intérieur de cette pierre est très-considérable, ce qui, joint à sa dureté extrême , donne aux pierres taillées un jeu très-vif,' qui les fait facilement Confondre avec le diamant
jaune. On ne rencontre que peu de morceaux qui aient conservé des traces d'une forme rckulière. J'ai trouvé, pour pesanteur spécifiquit. de cette 7 r o : c'est la moyenne entre celles indipierre
quées par Werner, qui sont 3, 698 et 3,719. Journ. des Mines, Prairial, an IV.