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veut qu'elles soient sur la même ligne ou qu'elles ne penchent que d'un côté ; et si l'inépuisable, nature fournit de jeunes rameaux qui ne prennent pas la direction désirée, on les abat à mesure qu'ils naissent, ou dès qu'ils dépassent la ligne qu'il leur est défendu de franchir. Ailleurs , on émonde les arbres pour qu'ils ne donnent pas d'ombrage ou pour ajouter à la nourriture des bestiaux : dans le premier cas, l'émondage a lieu dès que les branches commencent à se former; dans le second cas, on les coupe toujours jeunes et en pleine sève. La récolte du bois, pour servir de combustibles n'est, dans tous ces cas, qu'un objet accessoire. La partie de l'économie rurale, qui a pour objet l'aménagement des bois et des forêts , est encore dans l'enfance parmi nous : on ne donne pas même .à ce mot d'aménagement , l'étendue qu'il devrait avoir, puisqu'on n'entend par-là, en général, que la manière de régler les coupes et l'exploitation des bois existans. On s'est borné dans les règlemens à tâcher d'empêcher leur destruction totale ; on ne semble pas s'être proposé de les améliorer et de les étendre : ces rêgiemens puremeit prohibitifs, ont eu le sort de tous ceux de cette nature. La cupidité a trouvé facilement le moyen de les éluder et de les enfreindre. Les grandes questions de la science forestière n'ont pas même été abordées parmi nous. A-t-on déterminé que les arbres se plaisent dans les plaines et sur les hauteurs! quels sont ceux qui aiment les revers et les abris, et ceux qui préfèrent les endroits exposés au soleil ? Convient-il, pour avoir beaucoup de combustibles , de laisser les troncs s'élever librement, ou vaut-il mieux les tenir à une certaine hauteur! Dans ce dernier cas, quelle est la hauteur
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convenable (t)? Est-il préférable de semer les arbres dans les endroits destinés à produire du bois, ou de les planter! Faut-il semer dans certains cas, et planter dans d'autres Faut-il attendre, pour recueillir du combustible , que les plantes aient atteint un certain âge , et les couper par le pied , ou seulement les , ébrancher, et laisser subsister les troncs d'une pour les bois de charpente, avoir des futaies grande étendue , ou serai-il plus à propos d'affecter à cet usage, dans chaque bois ou forêt, les endroits les plus propres à fournir de beaux arbres (2). Les expériences nombreuses d'où dépendent les solutions de ces différens problèmes sont encoie faire.
Abattre une futaie, avoir à la place un taillis médiocre , ensuite un plus mauvais, et bientôt de simples broussailles , voilà jusqu'à présent tout ce que nous avons su faire ; voilà comment tant de vastes forêts ont disparu , comment ce qui reste s'anéantit journellement. C'est là où conduisent
nécessairement les mesures simplement répressives. Mu Muon , sur les mines ( ) Voyez le mémoire du citoyen et usines du Guipuscoa , dans le N.. XI de ce journal. ) Le citoyen !thallium pense qu'on ne peut ni ne doit assu( de jettir un terrain d'une certaine étendue à produire du bois la même qualité ? un pays de plaine peut y être assez généraleusines ment propre ; mais on sait que dans les montagnes où les crêtes ne sont ordinairement placées , les endroits élevés et les et plus produisent que des arbres d'une grandeur médiocre les renversent que les vents les brisent et souvent difformes ; beaucoup plus hauts et fréquemment , tandis qu'ils viennent plus droits dans les enfoncemens , non-seulement parce qu'ils s'élever sont mieux arrosés , mais parce qu'ils sont forcés de dans une grand air. Il faut donc distinguer , pour atteindre le fournir du forêt, les parties qui doivent être conservées Pourqu'a donner et Qelles qui ne sont propres bois de charpente ,
combutible,