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3° ) séparations n'ont quelquefois que 2 à 3 centimètres de large, et souvent beaucoup plus. Il arrive que la hauteur des blocs permet, en les coupant verticalement, d'y trouver plusieurs meules ; les meules (
détachées dans ce sen, se nomment meules d'étançon. On m'a assuré qu'elles étaient , pour le moins, d'un
aussi bon usage que les autres, quoique, étant employées, elles ne se trouvent point sur leur lit de carrière , c'est-à-dire , dans la position où elles se sont formées. Au surplus, les ouvriers trouvent ordinairement mieux leur compte à les détacher horizontalement , et c'est ainsi qu'ils en usent presque toujours. La, manière dont ifs s'y prennent , est celle qui a 'été décrite par Guettard. Il font usage de même de coins de fer qu'ils placent dans des fêlures profondes de 15 à 20 centimètres, et larges de / o
à 12«, sur lesquels ils frappent avec de lourds marteaux de fer , qu'ils nomment testus. Ils ne font
jamais de meules un peu considérables d'une seule pièce, quoique les blocs de pierre soient souvent assez forts pour le comporter. Ils prétendent que des masses aussi peu maniables seraient trop difficiles à charger- sur .les voitures: Ils les composent
d'un morceau principal qui est F ceillard; et de quelques autres qu'ils nomment clavons' ou quartiers. Leur
Li extraction.
Pour sortir de là carrière ces morceaux encore -bruts, ils font usage d'un- treuil ou tour , et d'un cabie qu'ils passent autour de la pierre; à mesure que le cable s'enroule sur le treuil , la pierre glisse sur deux libutrelles disposées pour la recevoir, et monte- :ai-ni le long du plan- incliné ' que forme l'excavatiOn..
Dans les travaux qui exigent, comme celUi-ci,
( 31 ) le concours de plusieurs individus , l'usage des
hahitans est de s'aider mutuellement avec beaucoup de désintéressement et de zèle.
Parvenus au haut du trou, les morceaux sont Pre,,Ul'ileis"
taillés de la figure et dans les dimensions qui con- reçoivent. viennent pour que leur réunion puisse former des meules : on se contente de présenter ces morceaux
l'un à l'autre, et on laisse à l'acheteur le soin de les assembler à demeure et de les assujettir avec des cercles. La largeur ordinaire des meules est de 2 mètres et quelques centimètres ( 6 pieds' 2 pouces,à 6 pieds + ). On en trouve, au surplus, de toutéS les tailles , jusqu'à celle d'un mètre , destinées pour les moulins à bras. Ces différentes qualités se vendent sur place, soit aux meuniers , soit à;:cles marchands qui se livrent à ce genre de commerce. La grande route de Paris à Chartres , par Rochefort, qui passe à un ou deux. kilomètres des carrières, facilite beaucoup l'enlèvement des meules qu'on en retire. La quantité que cette commune en peut fournir chaque année , dépend du succès qu'ont les recherches, du temps plus ou moins favorable aux travaux en plein air (t) , et- du nombre de bras disponibles ( 2 ) ; je crois qu'on peut l'estimer ,à 3 ou 400 , année commune. ) Les ouvriers ont pratiqué, près des trous, mettre à l'abri de la pluie , des réduits voûtés, pour se forme> circulaire, garnis de bancs à l'intérieur, et chargés de de terre, par-dessus, qui ne dépareraient pittoresque.
pas luts jardin dans le genre
(2 ) Trente jeunes gens de cette seule commune servent
dans les ,bataillons de la République.
Vente et transport.
Quantité.