Journal des Mines (1795-96, volume 4) [Image 147]

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( 32 ) Qualité.

tes meules de Ces carrières sont blanches. Celles de cette couleur sont , en général ,;moins estiméès que les jaunes, et sur-tout que celles qui sont d'un

gris tirant sur bleu. Leur blancheur vient , effet , de ce qu'il ne se trouve point, ou presque. point , de ,fer parmi leurs parties constituantes; et l'absence de ce métal , doit contribuer à les rendre moins dures que celles dont il lie plus étroitement les molécules. Il en résulte qu'elles débitent moins d'ouvrage, et qu'elles s'usent assez vite ;.mais , d'un,

autre côté , elles sont plus légères, s'échauffent moins , et donnent, dit-on , delà farine plus; blanche.

Le citoyen Hecht , ayant soumis à l'analyse des il-.api-lens de .cette pierre de la plus grande blanSilice à-ré- cheur , a trouvé qu'ils ne contenaient .que de la tet terreux. silice presque pure ( 1-) : il y a mémé des endroits,

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flans ces carrières , où cette terre simple se ren-

contre en poudre très-fine, peu ou point cohé-

rente , s'attachant aux doigts.; en un mot , trèssemblable, pour l'apparence, à la craie très-déliée, connue sous le nom de lait de lune ou fizrine

fossile. Elle occupe des nids parmi l'argile , et il

est possible, avec un peu d'attention, de l'en séparer exactement; alors, c'est de la silice pure, ou presque pure , à l'état terreux et pulvérulent. Vallerius

ne paraît point avoir connu cette substance, sans quoi il l'aurait rangée, sans doute, dans le premier ordre des terres qu'il désigne sous le nom de terra, macrce. Toutes celles qu'il y comprend sont de nature calcaire (oinnes ad calcaream inclinant naturam.

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,

Ci-onstedt

,

édit. Vienn., 5778.) On ignore, dit si la silice se trouve à l'état terreux.

Berginann assure, dans sa Sciagraphie, que l'on ne

peut en avoir de pure que par les procédés chi' ( Expe'igehbe Ir..) Cent parties'dèla ièrre, réduites en potasse caustique poudre, ont été mêlées avec 400 parties

on les a fait rougir au feu , pendant une heure , dans un creuset d'argent : après le refroidissement , a substance était d'ut ris blanchâtre; délayée dans l'eatilitïte5;'elle s'y et parfaitement 4issoute....:-,-,,,

Extie'rience //.)-Apirès avoir ajouté ,..àieétté dissolution alea-:

flue, étendue d'eau, de l'acide muriotique en excès, on a faip évaporer à siccité ; on_a fait bouillir le résidu avec' .de Jet, mêlée' d'un peu (l'acide' mitriatique , et Von a Sépaié par' Ca -moyen, de la liqueur, une-quantivré'de siliee,qui, ayarit'ét'à lavée et rougie , s'est trouvée répondre à 96 parties. Cette silice était-en petits grainsdurs et transparens; -parmi lesquels il ye1ï avoit d'un diamètre très-sensible. Ils rte paraissaient affeçter aucune 'forme régulière,

miques ; enfra-;,-Briinnich prétend que. le genre sili-

ceux ne renferme que des pierres ou des sables. H paraît donc que la substance blanche et farineuse blanc , qui était de l'alumine ; il yen avait environ deux parties.

La liqueur ayant été filtrée et mêlée ensuite avec une dissolution de carbonate de potasse, n'a point été troublée. résulte de ces expériences , que toc, parties de la pierre blanche des Molières, contiennent Silice, 96 parties. Alumine , Perte",

'On' ne peut enter', '?iiati'Mno'ins, qua.

'éé ne fût là un corineen'ceinent de cFist tlisatio,t

100

Il reste

examiner si , par .tifie 'éVporation plus rente , on n'Obtiendrait pas des grains plus gros et plus régtilierS. (Expérience HI, ) La liqueur séparée,d4a..silice , ayant été mêlée avec de l'ammoniaque , il s resea.it 13.4Weer précipita ,

dans

1.1Pwaneml

Comme ces pierres se trouvent dans des bancs d'argile , est fort possible -que l'alumine qu'on en a retirée , n'en fasse point partie intégrante, et qu'elle se trouve seulement à la Surface.

. Journaldes mines, Messidor, an IV.