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une des substances constituantes, cédant à des affi-
suspendue Ou en-ipêchée, soit par une sorte' d'affinité que les molécules intégrantes nouvelles conservent avec le fluide dans lequel elles se sont forniées,, comme il arrive clans les sels deliquescens soit qu'elles ne puissent vaincre l'adhérence que les molécules de ce fluide ont entre elles ; telles sont les dissolutions qui restent gélatineuses ; .soit enfin que s'accumulant trop précipitamment les unes sur les autres , elles ne puissent ni entrer ( pour s'y maintenir ) dans leur sphère d'activité-mutuelle
nités plus fortes que celle qui la retenait dans la composition où elle était essentielle , peut être
ni se tourner pour prendre les situations qui conviendraient à leur forme, comme on l'observe en: constituant des molécules de gypse ou de spath pesant, par l'addition de l'acide sulfurique, dans quelques autres dissolutions calcaires ou baryti-
ques , lesquelles restent toujours incohérentes et se précipitent subitement et confusément. Deux substances qui rompent leur association chimique par des raisons quelconques, se trouvent encore dans cet état de ténuité favorable à la cristallisation, lorsque l'une des deux ou toutes deux, abandonnant le fluide qui les contenait , se précipitent ; car dans le résidu d'une précipitation, lorsqu'elle n'est pas suivie immédiatement d'une aggrégation , les moléCuIesf se trouvent dans l'isolement le plus complet, et peuvent rester ainsi en-
tassés jusqu'à ce que d'autres circonstances les tirent de cet état d'inertie dépendant de leur amoncdement trop prompt. La décomposition enfin me paraît être Ie procédé que fa nature emploie Je plus fréquemment pour isoler les molécules dont elle veut ensuite former de nouveaux aggrégés. La décomposition (laquelle ne peut avoir lieu que sur des combinaisons ) se produit de différentes manières : par la première,
soustraite àl a masse, et par son départ, ses premiers co-associés restent hors de tout ancien équilibre et libres d'obéir à toutes sortes de tendances nouvelles;
par le second moyen, aucune des substances n'est enlevée à la masse, mais une d'elles éprouve te! changement d'état, telle modification nouvelle, qui la rendent inhabile au rôle qu'elle joue dans la composition ; alors elle sort de l'état de combinaison , rend la liberté aux substances co-associées , et la molécule intégrante perdant sa forme-, la niasse éprouve le relâchement de son aggrégallon, qui dépendait de cette forme particulière; dans ces deux cas, des molécules de différente nanue acquièrent l'isolement et la mobilité qui les rendent propres à contracter de nouvelles aggrégations , sans qu'elles aient été anciennement attaquées par des dissoIvans ; et quoique ce ne soit -point sur elles que se soient exercés les efforts des .affinités chimiques , elles se trouvent libres uniguettent pour avoir été abandonnées. Après avoir indiqué sommairement les moyens par lesquels la nature peut donner aux molécules intégrantes et constituantes la disposition la plus grande à la mobilité, il faut passer aux moy.ens de les mettre dans la sphère d'activité ou d'attraction. les unes des autres , et ce sont ces moyens que nous
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nommons véhicules; car, sans eux, les molécules les
plus favorablement disposées à la cristallisation, resteraient dans une inertie perpétuelle, soit qu'elles
fussent dispersées isolément au milieu d'autres masses , soit qu'elles fussent entassées confusétnent
entre elles.