Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
(
8
)
un peu conchoïde dans sa cassure, ayant une légère teinte d'incarnat. Sa dureté pourrait la faire regarder comme une pierre, puisqu'on est obligé d'employer la-poudre pour l'arracher ; cependant elle se dissout presqu'entièrement dans l'eau , et même elle diminue peu- à- peu de volume lors.qu'on la conserve dans un cabinet. Parmi les bitumes-, l'auteur cite les morceaux suis:ans comme les >plus remarquables de sa collectiOn le bitume élastique du Derbyshire ; une pyrite cuivreuse , accompagnée de naphte, trouvée à Carharack -en Cornouailles, à une grande pro7 fondeur , dans un filon dont la roche est de granit ; enfin, des schistes imprégnés d'asphalte du Rantmelsberg , où l'on pourrait croire que cette substance est produite par les bois résineux qu'on balle dans ces mines pour attendrir les parois du rocher. En parlant des pyrites, M. de Trébra fait sentir combien ces substances facilitent les recherches .du mineur, en lui indiquant ordinairement l'approche des métaux. La tête des filons n'offre le plus souvent que de l'argile, de la roche décomposée, ou même des crevasses vides. Plus avant, on commence , lorsqu'on a travaillé d'après de bonnes indications , à apercevoir du quartz, du spath cal:
caire ou pesant ,- en un mot , quelque peu de ces substances qui composent ordinairement gangues. Ensuite ces gangues occupent toute la puissance du filon ; seulement l'origine de quelques rameaux qui viennent s'y perdre , est marquée par .de l'argile due à la décomposition des roches. Bien-
tôt quelques points pyriteux se montrent dans la gangue : alors le mineur prend courage ; les indices -vont en augmentant , et le conduisent enfin aui gîte de minéral qui était -le but de ses efforts. Le
(ET)
Le cube est, comme on sait, la forme propre at* pyrites, comme il est celle du spath fluor. Cette circonstance ,,et la décomposition du quartz dans les mines de HOngrie , où il Y/ a beaucoup de pyrites et point de spath fluor, font pencher l'auteur à soupçonner que l'acide spathique pourrait '
-
bien n'être qu'une modification de l'acide sulfurique ( i). Des pyrites , nous passons aux minérais métalliques. Celui de cd-bah est regardé , dans les montagnes de gneis de la Saxe et de là Bohème, comme Le nickel un indice presqu'assuré de l'argent. qui, comme on sait , accompagne ordinairement le cobalt , s'y trouve souvent uni sous la forme de Le bismuth est souvent plumeux, en globules.
dendrites ou en. aiguilles fines. L'éthiops minéral naturel se présente sous la forme de stalactites,
ce qui prouve que les minérais de mercure se forment, au moins quelquefois, par la voie huL'étain affecte la Même figure dans la mide. rare espèce de minerai dé Cornouailles , que les Anglais appellent étain ligneux (wood tin ). L'auteur s'attache en général , rassembler tous les ( ) .L'identité des formes extérieures ne prouve rien en fa-. veur du rapprochement de deux substances, sur-tout lorsqu'il s'agit de la forme cubique, qui se trouve, même comme primitive , dans des minérauxd'une nature très-différente , comme le sel marin, la galène , &c. Il en est de même de l'octaèdre régulier , qui est à la fois forme primitive dans le rubis , l'alun et spécialement dans le spath fluor. A l'égard de -la pyrite, elle se divise le plus-ordinairement par des coupes parallèles
aux faces d'un cube. On voit par - là ce qu'il but penser de l'induction que tire l'auteur, de la conformité dés formes de la pyrite et du spath fluor, pour présumer un rapport entre les principes constituans de ces deux substances. (Note du C.,= H a üy.)
Journal des Mines, Thé/mi er, an IV.