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prèsl'avoir filtré , du carbonate de potasse , qui n'y produisit aucun effet apparent, d'où l'on aurait pu conclure faussement que cette liqueur ne contenait plus de matière terreuse; mais en y mêlant de la potasse caustique, il se forma sur-le-champ
un précipité blanc très abondant, et qui jouissait des propriétés de la magnésie. Il sera expliqué plus bas, pourquoi, dans ces deux circonstances la magnésie n'a été précipitée ni par l'ammoniaque ni par le carbonate de ,potasse ; il nous suffit maintenant de connaître ces données, pour établir le procédé qu'il faut préférer dans la suite de cette analyse.
Expérience V. En conséquence, on a versé dans la liqueur une dissolution de carbonate de potasse ; il s'est formé un précipité d'un jaune rougeâtre i comme la liqueur conservait une couleur légèrement jaune, due à une petite quantité de carbonate
de fer tenue en dissolution par l'acide carbo-
nique , on a fait chauffer lentement la liqueur et le carbonate de fer s'est séparé sous la forme de flocons jaunes , qui ont été réunis avec le premier précipité. Expérience VI. Le précipité rouge ( exp. V.)
égouté sur le filtre, a été enlevé avec la lame d'un couteau d'ivoire, et traité ensuite avec une dissolution de potasse caustique , afin dé dissoudre l'alumine, s'il s'en trouvait, et la séparer de foxide
de fer.
La dissolution depotasse caustique ayant bouilli
sur le précipité ferrugineux, fur sursaturée avec l'acide muriatique , e mêlée avec l'ammoniaque, mais il ne se forma.'aucun précipité ; d'où il suit que le péridot ne contient pas d'alumine, et qu'il
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diffère beaucoup par- là dés pierres précieuses,. dont la plus grande , partie est formée de cette, substance. Le fer, lavé , et desséché dans un creuset d'argent,
répondait à 8, y parties. Expérience VIL II restait à connaître quelles étaient les substance S Contenues dans la liqueur d'où l'on avait séparé le fer par le carbonate de potasse , et dans laquelle des épreuves en petit avaient annoncé la présence de la magnésie. Déjà nous savions qu'il -ne pouvait y avoir de chaux car le carbonate de potasse aurait donné quelques signes de précipitation ; l'alumine ne pouvait pas non plus y exister , puisqu'elle aurait été précipitée par le carbonate de potasse avec le fer , une terre n'étant pas susceptible de se dissoudre sensiblement dans l'acide carbonique. On a donc mêlé à 'cette dissolution, de la
potasse caustique, qui y a fait naître un dépôt blanc, extrêmement abondant : ce dépôt, après avoir été recueilli sur un filtre , et lavé , avait une légère
couleur verte, qu'il a conservée en se dessé-
chant à l'air ; mais lorsqu'on l'a fait rougir dans Un creuset d'argent , cette couleur est passée au jaune léger cette matière , ainsi rougie , égalait t 5 o parties., Réduite en poussière fine et mise avec de l'acide
sulfurique -étendu d'eau , elle s'est dissoute sans effervescence et en développant beaucoup de calé-
Tique; il est resté une petite quantité de matière sous la forme de flocons rouges, dont le poids. répondait
à une partie, et était de l'oxide de fer.