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6o) permission , ainsi que de la marne , de la pierre à. chaux , de la glaise , du plâtre , des meules ; et
si elles ne sont pas exprimées nommément dans l'édit de i 6o1 , parmi les substances dont cet édit permet la libre 'exploitation aux propriétaires du terrain , c'est qu'elles n'étaient pas encore connues à cette éPoque. En 177-2;; l'administration , instruite que les prOpriétalres- réclamaient contre les privilèges accordés pour l'extraction de ces terres pvriteuseS , envoya dans le Soissonnais pour vérifier
les motifs de leurs réclamations. Sur le 'iapport qui luifut fait , le conseil d'état décida que les propriétaires pourraient extraire librement, soit pour leur sage ou pour le commerce, les terres pyriteuses , qui se. trouveraient sur leur terrain. Il fut écrit en conséquence aux intendans de Soissons et d'Amiens. Cependant no' us trouvons encore des permissions et même des- concessions postérieures à cette dé-
cision. Ce n'est qu'en 179i qu'une loi positive a prononcé sur cet objet : II de la loi du 28 juillet de cette année ,; rendue par l'Assemblée constituante , porte ce qui suit : cc Il n'est- rien innové à l'extraction des sables, craies , argiles D) marnes , pierres' à bâtir, marbres, ardoises, pierres ) à- chaux et- à plâtre , tourbes , teves vitrioliques ni-de celles- connues sous le nom de cendres , et DD généralement de toutes substances autres que >D
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( 61 ) ou tous autres établissemens et manufactures )) d'utilité générale , cesdues substances. pourront être exploitées d'après la permission du directoire D) du département , par tous entrepreneurs ou propriétaires desdites manufactures , en D) indemnisant le -propriétaire , tant du dommage D) fait à la surface que de la valeur des matières D)
extraites, le tout de gré -à gré ou à dire d'experts
La manière dont brûlent la plupart de ces terres, ne permet point de les employer comme combustibles ; elles ne sauraient remplacer la houille ni même la tourbe. Leur- principal usage est de servir à l'amendement des terres , soit avant soit après
avoir subi l'action du feu. Dans le premier cas, on leur donne le nom de cendres noires ou de houille d'engrais crue dans le seéond, elles sont connues sous celui de cendres rouges.
Cet amendement est- très-usité dans toutes les
parties de la France où la subs,tance dont nous parlons est exploitée : il ne paraît cependant être connu que depuis 5o ou 6o ans. La plus ancienne exploitation de 'ces terres végétales pyriteuses , est
celle de Beaurain près de Noyon, dont il est fait -mention pour la première fois en 1736. La ressemblance de cettesubstance avec- le terreau des jardins, engagea à essayer d'en faire usage-comme engrais ; peut-être aussi lui trouva-t-on, du moins après la combustion , ,qtielque rapport avec les
taires , sans qu'il soit nécessaire d'obtenir aucune permission. Mais à défaut d'exploitation par les propriétaires , des objets énoncés ci - dessus , et.
cendres de tourbes , qu'on employait de même depuis long-temps , et qu'on emploie encore sous le nom de cendres de mer. Nos terres noires con. viennent sur- tout aux terres fortes et aux prairies soit naturelles soit artificielles ; on en répand
dans le cas seulement de nécessité pour les grandes roues ou pour des travaux d'une uti-
t 20 à 22 myriagrammes sur les hauts prés. Le.
celles exprimées dans l'article précédent, qui continueront d'eue exploitées par les proprié-
lité publique , tels- que ponts et-chaussées
à 30 myriagrammes par hectare sur-les bas prés,