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temps Je plus convenable pour les répandre est fe commencement de velu ôse. Quelques agriculteurs
prétendent qu'il faut deux fois plus de que de cendres
ou-terre brûlée ;
terre crue
d'autres, au contraire,
donnent la préférence à la première. L'une et
faire à peu de frais et par des procédés extrêmement simples. On a vu dans le N.° XXIV de ce
l'autre opinion peuvent être fondées. Si ces terres sont très-pyriteuses , il faut probablement leur fairè subir l'action du feu ; niais si le terreau végétal y domine, il y a plus d'avantagé à les employer dans leur état naturel. Celles que l'on se propose de répandre crues, doivent être extraites au commencement des chaleurs, afin qu'elles se dessèchent promptement. On a soin, par la même raison, de donner peu d'épaisseur aux tas , et de les exposer à l'a ction de
l'air ambiant. Si elles ne sont pas natur ellement assez divisées, on doit les broyer avan de les L
répandre sur les terres.
Celles que l'on destine à la combustion , sont amassées en tas d'une épaisseur beaucoup plus considérable. Si elles ne s'enflamment pas spontanément par le contact de l'air humide , on y met Je Feu; et lorsque tout ce qu'elles contenaient de combustible est consumé , on vend le résidu aux agriculteurs. L'usage que l'on fait de cette substance pour l'amendement des terres , suffit sans doute pour la rendre précieuse ; mais on peut l'utiliser donblement, en ne la répandant qu'après avoir extrait les, sels qui s'y développent par l'action de l'air
ou du feu. En lessivant ces terres encore' crues, mais effIeuries à l'air, on en retire du sulfate de fer ( vitriol vert ou couperose du commerce ) ; et
lors même qu'elles ont été brûlées , on peut extraire de leurs cendres du sulfate d'alumine
)
( alun ) , du moins lorsque ces cendres sont assez riches. L'extraction de ces deux sels, si précieux pour les manufactures et les arts et que la France tire en grande pailtie de l'étranger, peut se
Journal, qu'un cultivateur domicilié dans un village du département de la Somme, est parvenu par ses seules ressources, à monter une petite fabrique de ce genre. Nous en ferons connaître une beaucoup plus importante à Urcel , dans le département de
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l'Aisne. Si ces établissemens se multipliaient, les plaines du nord-est de la France occuperaient un rang distingué dans le tableau des richesses minérales de la République ( 1). La théorie indique que les terres végétales pyriteuses , ou leurs cendres, ne seraient pas moins propres à servir d'amendement lorsqu'on en aurait retiré les substances salines. Le principal service qu'elles rendent à l'agriculture , est probablement de diviser les terrains compactes ; et celles qui ont été les- sivées , sont devenues, par-là même, plus friables. D'ailleurs , les sels vitrioliques sont plus nuisibles
,qu'utiles à la végétation. Le bureau d'agriculture de Laon, dans une délibération du 3 avril 1770, reconnaît que les meilleures terres - houilles pour servir d'engrais, sont celles qui contiennent le moins de parties ferrugineuses et vitrioliques. L'expérience confirme ce que nous avançons , et les cultivateurs
recherchent les cendrés noires ou rouges lessivées (1) Voyez, dans le Journal de physique . ann.1778, tom. Lee. pag. 183 et suiv.,, une instruction du citoyen Mounet , sCr l'éta6lissement des fabriques de vitriol, en employant cette matiére erif.euse,