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densité, elle modifie différemment la seconde. Si dans certains cristaux , la pureté et la transparence de la matière sont altérées par un excès d'acide ou de base , cette portion qui dépasse la limite n'est qu'interposée : elle pourra bien influer sur les formes secondaires , mais seulement en intervenant avec le liquide pour modifier l'attraction réciproque des véritables molécules, qui conserveront invariablement leurs formes , au milieu de ces diverses combinaisons des affinités. Je. réponds, en second lieu , d'une manière qui va encore plus directement au but , que la cons-
0,6.60o de base ; le Thomboïde'lentiCulaire, de 0,3450 d'acide, &c. ; le spath muriatique ( rhomboïde aigu), de 0,3 5 oo d'acide, &c. ; et il en conclut qu'il est évident que c, les parties consti)) tuantes de ces différens spaths calcaires , ne doiD) vent avoir ni la même forme primitive , ni la DD
même force d'affinité
On pourrait répondre d'abord, que les suppositions dont l'auteur tire une conclusion qui lui
paraît évidente, sont détruites par des résultats qui méritent toute confiance. Le citoyen Vauquelin a analysé plusieurs cristaux de chaux carbonatée dont la transparence indiquait la pureté , et qui , en
tance de l'a forme du noyau et des molécules est prouvée , autant qu'elle puisse l'_être , à l'aide de l'observation des faits, et à l'aide des calculs appuyés sur ces faits. 1.° Si la variation des formes secondaires était due à celle du rapport entre les principes composans , cette dernière étant très-sensible d'après les
même temps, différaient sensiblement par leurs formes extérieures ; et il a trouvé par-tout les mêmes proportions d'acide et de base, avec des différences si légères , qu'elles ne pouvaient être attribuées qu'à l'imperfection de l'analyse. Ces résultats s'accordent /avec ceux qu'ont obtenus d'autres chimistes célèbres; ils prouvent qu'il y a , par rapport à la chaux carbonatée ( et il en faut dire alitant des autres substances minérales ) , une limite qui détermine la véritable nature de ce composé , et qui consiste dans le rapport entre deux quantités constantes d'acide et de base , parfaitement combinées entre elles. Il
n'est pas nécessaire de supposer que ce rapport varie , pour expliquer la diversité des formes secondaires : il suffit que ce -soient les qualités du liquide dans lequel la cristallisation s'opère , qui
subissent une variation , et en particulier sa densité; parce que le liquide agissant sur les molécules en même temps que celles- ci s'attirent réciproque-
ment par une affinité prépondérante , dès que la première de ces actions vient à croître ou à décroître , en conséquence d'un changement dans la
suppositions mêmes de l'auteur, les angles- primitifs devraient varier d'une quantité appréciablel»au lieu qu'on les retrouve toujours les mêmes , eWopérant avec des instrumens qui , tout imparfaits sont , ne peuvent donner que de légères erreurs lorsqu'ils sont maniés par une main exercée. Nous
ne faisons ici qu'appliquer 'le principe que des quantités sont censées être,égales en elles-:Mêmes, ,
lorqu'elles le sont par rapport à nous ; et :ails les résultats de nos observations ; principe d'urfiàSage si familier dans la philosophie naturelle. 2.° On sait qu'une erreur inappréciable, dans la
mesure de certains angles , peut en produire une très-marquée relativement à d'autres angles différemment 'situés , que l'on déduirait des premiers