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( 36o ) ne diminuent point du tout, lorsqu'on Jas expose au-dessus de l'eau à la lumière du jour. L'air commun ne diminue plus par ce mélange conservé long-temps ; mais le mélange même de ces deux gaz diminue lorsqu'on y ajoute de nouvelles quantités de gaz nitreux. Liack conclut de cette observation, que l'oxigène du gaz nitreux a
formé de l'eau en s'unissant à l'hydrogène , et que l'azote du gaz nitreux uni au reste de l'oxi-
gène , a formé un mélange semblable à l'air atmosphérique.
Note. Cette observation est très - intéressante, et conforme aux principes de la nouvelle doctrine. J'ai fait, if y a environ dix ans , la même remarque sur le gaz nitreux placé sur une dissolution d'hydro-sulfure de chaux ; mais j'eus une diminution très-sensible dans le volume du gaz , et je suis surpris que Linch n'en ait point aperçu.
5 . M. Vestrumb a trouvé que l'affinité est si grande entre les sels neutres et les sels moyens qu'ils favorisent réciproquement leur dissolution., Une preuve, entre autres , de l'intensité de cette action , c'est .que falcohol , pourvu qu'il contienne un peu d'eau, peut , après avoir dissous des sels moyens nuiriatiques , dissoudre aussi des sels neutres Muriatiques , et même des sels sulfuriques tant neutres que moyens. De là résultent , entre
autres , de grandes difficultés dans l'analyse des. eaux minérales et d'autres substances où divers sels sont mélangés et doivent être séparés. Pour éviter
ces difficultés, il faut défiegmer l'alcobol le plus qu'il est possible , s'en servir d'abord pour retirer les sels moyens les plus dissolubles , et employer
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ensuite , pour obtenir les autres sels, de l'alcohol plus ou moins mêlé d'eau. Note. L'affinité des sels neutres pour les sels moyens ne me paraît pas aussi grande que le prétend M. 147estrumb ; leur dissolution par les car les premiers sont précipités de derniers ; et lorsqu'on se sert d'alcohol bien déflegmé pour
dans l'alséparer ces sels mélangés, les sels neutres insolubles par les sels moyens : çohol par eux-mêmes, ne le deviennent pas j'en ai des preuves multipliées.
6. On ne connaissait pas, jusqu'à présent , de moyen assuré de reconnaître la quantité de gaz
hydrogène sulfuré contenue dans une eau minérale, de séparer ce gaz du gaz acide carbonique qui s'y trouve joint , et de déterminer les .quantités respectives de ces deux gaz ; voici, dit M. Vestrumb, moyen qui me réussit , quoique je fasse usage aussi, aubesoin , d'un procédé encore plus exact : je reçois le gaz qui se dégage d'une eau minérale au-dessus du mercure , dans l'appareil de Bergmann ; j'y ajoute de.. l'acétate d'argent, de mercure ou de plomb , avec excès d'acide : ces sels absorbent l'air sulfureux
et n'ont. aucun effet sur les autres gaz ; on peut alors faire passer ces derniers dans un autre vase , et les séparer ensuite au moyen de l'eau de chaux.. La dissolution de plomb que l'on emploie , doit être sursaturée d'acide acétique bien concentré sans quoi le gaz acide carbonique, s'il s'en trouve dans le mélange , pourrait donner naissance à du blanc de plomb , et il pourrait même former, dans sulfate deploinb. certains cas Note. Ce moyen a été ,mis en usage par le citoyen Fourcroy,
-11 y a déja plus de dix ans , pour faire l'analyse de l'eau