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)
'até, que l'alun qui ne contient pas de potasse
n'était pas propre à faire du pyrophore. Bergmann , en citant ce fait de Scheèle , donne encore une preuve qu'il regardait le sulfate de potasse dans l'alun , comme un corps hétérogène m) :en effet, si -ce'chimiste avait cru que la potasse fût essentielle à la constitution de l'alun , il n'aurait certainement pas conseillé d'employer l'argile de Co,logne pour détruire l'excès d'acide des eaux'aluL mineuses , car cette recette est extrêmement vi;cieuse , et je suis convainçu qu'elle aura été suggérée plutôt par le raisonnement que par le succès
- de l'expérience (2).
De toutes les sortes d'alun que j'ai soumises à l'analyse, je n'en ai pas trouvé une seule qui ne m'ait présenté du sulfate de potasse ou d'ammoniaque, et souvent tous les deux à-la-fois. Voici Tes méthodes dont je me suis servi pour les analyser. D'abord, pour guider ma marche, je prends une-vetite quantité de l'alun que je veux essayer, je la dissous dans la potasse caustique en liqueur', liquorem exhi&-t , qui haucl raro alcali volatillprcecipitatum vegetcthile vitrtolatum continet. Berg. ibid.
spoliatum erophoro generando ( ) Alumen hoc inquinamento r'repturn est , quod facile experiri ficet , riant magma aluminoruni distinctam respuens cristallisatiouenz , nu hum prabet pyrophorum modo consueto tractaturn , quamvis idem adaito alcali vegetabilii' pauxillo , exinzium porrigat magistralis ) cantharo duas addidi drachmas
( 2) Hujus
argilla coloniensis
subtilern comminutee pulverem , et paucis agace
minuta hurnectatce ; cabre ebullitionem provocant qua per decem refil,eratione peracta , residuam separavi coeinuata , et posteit , grand, argillam , lotanz siccavi, tancfenzque ponderatione inveni 2j,5 soluta qua aluminis augmentum 141 granormm iudicaut, Berg-,
( 435 t je fais chauffer Iégérement le mélange : s'il contient du sulfate d'ammoniaque , il répand sur-lechamp une odeur vive d'alcali volatil : alors je triet
dans une cornue tubulée une quantité donnée de ce sulfate d'alumine , j'adapte à la cornue un récipient contenant ,un peu d'eau , je verse ensuite sur l'alun une dissolution de potasse, dans la proportion convenable pour décomposer à-la-fois le sulfate d'ammoniaque et d'alumine ; je fais bouillir
ce mélange pendant un quart d'heure, au bout duquel toute l'ammoniaque est volatilisée lorsqu'on
n'opère que sur trois à quatre quintaux docimastiques ; je combine cette ammoniaque jusqu'à saturation , avec l'acide sulfurique ; et la quantité de sel que j'obtiens, m'indique celle qui était dans le sulfate d'alumine ammoniacal. Lorsque la potasse n'indique pas la présence de l'ammoniaque ce qui est fort rare , je suis une autre voie pour séparer le sulfate de potasse ; décompose l'alun par l'ammoniaque ; après avoir lavé l'alumine précipitée , j'évapore la liqueur à Siccité , et je fais chauffer dans un creuset le sel restant, jusqu'à ce qu'il ne répande plus de vapeurs blanches de sulfate d'ammoniaque ; c'est alors le sulfate de potasse ,pur. J'ai trouvé par ces moyens analytiques , qu'une livre d'alun cristallisé contient environ t once 4 ,
grains de sulfate de potasse; mais comme l'alun contient environ o,44d'eau de cristallisation, Cela élève la quantité de ce sel à t once 7 gros 17 grains polir
une livre d'alun ; ou bien , pour l'alun cristallisé, à environ 0,070, et pour l'alun sec, à 0,1 2 Lorsque l'alun a été formé avec de l'alcali volatil, on y trouve le sulfate d'ammoniaque à- peu -près 4ans la même proportion que le sulfate de potasse.,
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