Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 232]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

( 448 )

+. Humectée du même acide, et aban-

pesé 0,0 donnée à une effervescence spontanée pendant trois mois, j'ai pu encore en extraire de l'alun, ce qui a réduit le résidu à quelques atomes de principe terreux qui avait tous les caractères de la silice. Le principe colorant de cet alun ne me paraît dû qu'a quelques atomes d'oxide de fer. J'ai été d'abord détourné de l'idée de ceux qui l'ont pris pour des efflorescences de cobalt, d'après la manière dont il se comporte avec le verre, auquel je lui ai vu donner constamment une couleur jaunâtre et j.a.mais. bleue. 3.0 Parties égales de ces quatre aluns étant dissoutes séparément dans l'eau , j'ai versé sur chacune de ces dissolutions égale quantité de prussiate de chaux. A. La dissolution de l'alun d'Angleterre a légéremuent bleui au bout de quelques minutes. fi. Celle d'alun de fabrique un peu moins.

Celle d'alun de Rome plus lentement ; mais elle a présenté, après un repos de douze à quinze. minutes, la même teinte que la précédente. Celle d'alun du Levant est demeurée jaune, Couleur de la dissolution du prussiate employé. Ces quatre mélanges ont été abandonnés au plus parfait repos pendant deux jours , après lesquels j'ai observé un léger précipité bleu dans chaque. Ce précipité était un peu plus abondant dans l'alun

d'A ngleterre que dans ceux de Rome et de fabrique. Il était presque nul dans l'alun du Levant, dont la dissolution avait conservé la couleur jaune, malgré ce léger précipité bleu , tandis que les autres dissolutions avaient toujours leur teinte de bleu verdâtre. Ces dissolutions, filtrées, out laissé sur le papier

44.9 ) tin léger dépôt bleuâtre, dont je n'ai pu détacher que quelques fractions de grains. 4.0 Parties égales des quatre sortes d'alun en cristaux, dissoutes séparément dans l'eau pure, ont

été précipitées par l'ammoniaque que j'ai versée en excès dans chaque dissolution. Les précipités, séparés par le filtre, ont été desséchés à l'air. Le précipité de l'alun de Rome :était d'un blanc mat et agréable. Celui du Levant présentait à-peu-près la même nuance, de même que celui de fabrique. Celui d'Angleterre avait un coup-d'oeil bleuâtre. Ces quatre précipités, exposés au feu dans des

Creusets chauffés au rouge, ont commencé par noircir, et ont fini par être très-blancs. Le précipité calciné de l'alun de Rome a pesé

le 8.' de l'alun employé. Ceux de fabrique et d'Angleterre ont donné le même poids. Celui du Levant n'a fourni qu'un 9.C. J'ai fait évaporer, dans des cornues de verre, au. bain de sable, et à une chaleur douce , les quatre dissolutions de sulfates d'ammoniaque que j'avais formés par la décomposition des aluns ; et après avoir porté ces évaporations à siccité, les résidus se sont présentés confine suit Celui de fabrique a pesé. 00:3.4 / De la totalité Celui du Levant. de l'alun einCelui de Rome. ployé.

Celui d'Angleterre.. 0,44. Ces résidus avaient une odeur urineuse , couleur d'un blanc terne, saveur piquante, suivie d'ua arrière-goîtt de fraîcheur. Ils noircissaient sur ies charbons ardens , bouillonnaient , et se réduisaient en une poudre blanche d'un très-petit volume.

Cz