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( 450 ) J'ai mis deux gros de chacun de ces résidus dans des matras de verre lutés, et les ai tenus au rouge sur le feu jusqu'à ce qu'ils aient cessé de fumer.
Cette, sublimation a duré quatre heures.- 'Ce qui est resté dans chacun de ces matras, était blanc sans être piquant. Le résidu de l'ab.in de Rome a pesé 47 grains. 516. Cefui du Levant Celui d'Angleterre 45 Celui de fabriqua 5 c): Ces quatre résidus ont été séparément et coinpiétement' dissous dans. l'eau: L'évaporation lente de eè's dissoIutionS-a 'préSenté ce 'qui suit .
Résultat de. l' évaporation du résidu de l'Alun-du Levant.
Cinq à six petits- cristaux d'alun bien formés, entourés d'une- CrOtite' Saline, dont la saveur est analogue à celle du sulfate de potasse, blanchissant 'sur les charbons sans se boursoufler ni décrépiter. Pésultrat- de l'Alun d'Angleterre.
',/peg flocons peu conSistans , décrépitant légérément:sur- fes charbons-, è desséchant Sans se boursoufler, saveur presque fade. Résulta- iàe l'Alun de.fabrique. Quatre à cinq petits Cristaux d'alun bien formés, sur une croûte -saline ,* itilé'ffiênie nature que celle
du Levant. Résultat, de ZUlun de Rome.
Cdreme- te précédent. Ces derniers résultats de l'analyse nous prétentent deux objet à- considérer , t o la quarmité
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d'alun qui ,se trouve dans le résidu, malgré qu'on ait décomposé par un excès ,d'ammoniaque z.° ,le sel particulier sur lequel repose _cet .ahtn. On ne peut concevoir rorigine de ce.peu qui s'est soustrait à la décomposition ,,qu'en reconnaissant que l'ammoniaque se, combine elle-IL-à-ne avec une portion du sulfaté d'alumine, et farine un trisule dont la calcination chasse à :son tour L'ammoniaque pour ne laisser que le sulfate d'alwriine. Ces .phénomènes sont au. reste parfaitement.,a,n-adogues à ceux qu'a obs,erv-éskTèurcroy sur lesprécipites de magnésie, demercure, &c., parle même alcali. Le second sel dont nous avons parlé ,ni-térite,une attention toute pailiculière. ii n'a, cOniine nous l'avons déjà vu, ni les- propriétés de , ni celles du sulfate de potasse-II -esrtres-soluble dans l'eau, et nullement dans Palkoof ; il devient OPaerue sur les charbons; iI se, dissout complétement dans l'acide sulfurique ; .il n'est .point précipité par foxalate d'amm °Iliaque ,, ni par l'ammoniaque 'pure. L'analyse que j'en ai faite, na'_a.démontré-que c'était
tantôt de l'alumine dissoute' da n la potasse, et tantôt de l'alumine dissoute dans du sulfate de potasse; ce qui forme alors untri:sulé où Fies pro,- priéiés de ce dernier sel sont- denatueées. Cette variété de. produits dans le -,Ksultat provient sur-tout, comme noustle ferons voir-dans le moment, des matières ,cruployéespour faire cris-
de,
talliser Falun. J'ai essayé de former cotte-dernière combinaison, en unissant,directemerd le sulfate de potasse à Palumine. A cet effet j'ai fait bouilIir,penclant plusieurs
heures, une dissolution de-cristaux -de sulfate de potasse sur de l'alumine bien lavée, et-j'ai obtenu par le simple refroidissement de cette dissolution
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