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carbonatée compacte présente tous: les caractères. opposés : voisine des montagnes primitives , suivant ordinairement leur p-ebte , s'élevant
quelquefois
jusque sur leur sommet 'elle n'offre jamais de
couches parfaitement horizontales ; ses bancs toujours plus ou moins inclinés , fréquemment contournés de mille manières , brisés , renversés redressés , semblent indiquer qu'ils ont éprouvé de violentes secousses au _moment de leur formacommunément des filons tion ; ils contiennent assez même , dans de diverse nature , et -recouvrent des dépôts de houille. quelques circonstances , description des carrières Ne connaissant aucune était il m'a semblé qu'il à chaux de Champigny , disposition de quelque intérêt de savoir dans quelle milieu la chauv carbonatée compacte se trouvait au formé de calcaire grossier. d'un terrain entièrement mille Le village de Champigny est situé à 14. bord de Paris , sur le mètres à l'est-quart-sud-est coude conde la Marne qui fait dans ce lieu un dominé au nord-est par une colline sidérable; il est
masses sont composées elles-mêmes de plus petites masses , qui souvent sont très-peu liées entre elles enfin on y reconnaît une véritable brèche, dont le ciment est de la pierre calcaire grossière , communément friable quelquefois même de la craie, et dont les fragmens sont cette pierre calcaire compacte recherchée pour faire de la chaux.
D'après cette observation , la présence de fa pierre calcaire compacte dans le terrain de transport qui forme la plus grande partie des environs de Paris, n'est plus un fait qui s'éloigne de l'espèce de loi que l'on a cru remarquer dans la situa-
sud en borassez élevée , qui s'étend du nord au
dant la rive gauche de la Marne. Leplateau du
sommet de cette colline , dans sa partie. septentrionale , est criblé de toutes parts de cavités peu profondes , qui sont les carrières à chaux de Cham, exploitées pigny. En pénétrant dans ces carrières irrégulières , on ne très-basses et fort par chambres
peut découvrir aucun indice de couches ni de
bancs ; on croit plutôt apercevoir un amas informe de déblais semblables aux plâtras qu'on transporte ou aux environs de Paris pour faire des chaussées tenté, de on serait .presque remplir des cavités ; formé de déregarder ce lieu comme un terrain combres transportés par les hommes mais l'espèce
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des pierres qui le composent, et l'étendue qu'il présente , démontrent aux yeux des géologistes que si en effet le sommet de cette colline est un véritable terrain de transport, la nature seule à pu y transporter les pierres qui entrent dans sa composition. En examinant avec attention Pintée rieur de ces carrières , on voit que les blocs ,que les ouvriers détachent , sont rarement fort gros qu'ils n'ont aucune forme régulière, et qu'ils ne sont jamais d'une nature homogène. Toutes ces
tion de la chaux carbonatée compacte et de la
'chaux carbonatée grossière : au contraire , ce nouveau fait vient confirmer la généralité de cette foi
car le calcaire grossier est regardé par plusieurs géologistes .comme une espèce de pouding ou
brèche calcaire à très-petits fragmens , appartenant par conséquent aux terrains de transport : or le calcaire compacte est évidemment ici hors de place
il paraît certain qu'il n'a point été formé là, mais bien dans les lieux où on le trouve ordinairement, et qu'il n'a été transporté sur la colline de Cham-. pigny qu'en fragmens plus ou moins gros , qui se sont irtçUes , qui ont tombé , pour ainsi 'dire, dans
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