Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
( 483 )
( 482 )
hase générale des Iule pâte de calcaire grossier, terrains des environs de Paris. Ce fait une fois reconnu, on découvrira facide lement la cause des nombreuses infiltrations l'on trouve dans cette différentes natures que brèche ; on sentira aisément qu'une Pâte aussi
même temps aussi grosfriable , aussi légère et en grossier, a sière_ que de la craie ou da calcaire suintemens permis aux eaux pluviales de faciles
suspension dans ces et offert aux substances en où elles se sont déeaux , de nombreuses cavités posées. Examinons maintenant avec quelque
détail,
carla suite des pierres que l'on trouve dans ces avoir été transrières , tant celles qui paraissent y portées, que celles formées sur place.
colline est, La masse générale du sommet de la La brèche' brèche brèche
mais cette ainsi que je lai dit , une elle est par continue
ne formé point une masse craie, et à séparés par de la blocs plus ou moins voit souvent les infiltrala surface de ces blocs onimproprement sous le nom tions crayeuses connues defarine fossile. les fragLa chaux carbonatée compacte dontbrun fauve Le calcaire est d'un compacte. mens forment cette brèche , elle serait plus ou moins foncé, dun grain très-fin ; présente susceptible dupoli. Elle ne certainement fossiles ( autre nulle part des indices de coquilles quoiqu'il caractère ordinaire du calcaire compacte, de ce calcaire ne soit point essentiel). Les fragmens ils sont anguleux , et se sont rarement très-gros ; couleur et leurs font très-bien distinguer par leursur le fond d'un terminés , contours nettement quelqueblanc sale de la brèche : on remarque des noyaux siliceux. fois dans ces fragmens la base ou le Le calcaire grossier /qui forme Te aci«ic gro;sicr.
ciment de cette brèche, est d'un blanc jaunâtre sale ; il est en général très-poreux , tantôt assez solide, tantôt friable : dans certaines circonstances on
-
le prendrait pour un tuf; il ne présente point nonplus de coquilles fossiles. Les infiltrations qui tapissent les petites et nombreuses cavités qui se voient dans les blocs., et celles
qui envelopent ces blocs et remplissent les grands vides qui les séparent , sont de deux genres, les Siliceuses et les calcaires. L'un et l'autre de ces genres présentent des variétés que nous allons décrire, et qui ne se trouvent point également dans tous les points de la colline.
En montant par la grande route, lorsqu'on a un peu dépassé le four à chaux qui est à gauche,
si on entre dans les champs .sur la droite du chemin , on 'voit sur Té penchant de la colline
qui regarde la Marne, des carrières ouvertes, mais peu étendues et peu profondes. On y retrouve la brèche calcaire comme dans celles du plateau ; mais ici les blocs paraissent plus petits , plus séparés , plus env&oppés d'une craie sale , dans laquelle on trouve des silex qui présentent quelques phénomènes assez curieux. C'est ici que l'on pourrait dire que l'on trouve le passage du silex à la craie, s'il était permis d'avancer, sans de nombreuses preuves, des opinions aussi hardies, et qui paraissent éloignées de toutes les observations précises faites jusqu'à ce jbur ; mais si nous devons nous garder de croire facilement à ces transformations d'une pierre en une autre , nous ne pouvons nous empêcher d'avancer que l'on peut ici établir une série de pierres qui commencera par un silex noirâtre, dur, demi-transparent, et qui finira par un morceau de craie. Ce silex se rapprochera par des
E3
Sjt