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nos jours des progrès si rapides, nous en sommes redevables aux travaux de plusieurs savans distingués , et sur-tout à ceux d'2Epinus et de Coulomb. Maintenant, il est facile de démontrer, sans avoir recours à de nouvelles expériences , qu'il est impossible de construire des instrumens qui indiquent
toujours la vraie direction. Cependant on vient de publier une méthode pour avoir des aimans arti ficiels , dont on annonce que les pôles se tournent constamment et invariablement vers ceux du globe. La description de ces aimans sans déclinaison, se trouvant dans une note insérée dans le cinquième ri.° du Bulletin des sciences ; par la Société philomanque , nous allons la rapporter ici c, M. Berlinghieri , professeur de physique à >) Pise , et correspondant de la société, lui communique la note suivante : D>
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» Un journal de Naples annonça, il y a quelque mois , qu'on avait trouvé en Angleterre le moyen de faire des aiguilles aimantées qui n'avaient pas de déclinaison , et dont l'inclinaison était si régulière qu'on pouvait s'en servir pour découvrir les latitudes : on ne donnait aucuns renseignemens sur la manière de construire ces aiguilles. M. Vassali vient de publier, dans les opuscules de Milan, une méthode pour avoir des aimans artificiels dont les pôles se tournent
constamment et invariablement vers ceux du globe. Il faut pour cela que le fer qu'on veut aimanter, au lieu d'avoir la forme d'une aiguille,
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ait celle d'une ellipse :Tour suspendre convenablement cette ellipse d'acier , on fait passer par son plus grand diamètre , une lame de fer au milieu de laque/le se trouve le point de suspension de tout l'instrument ; on aimante les
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» deux arcs opposés des extrémités de ce grand diamètre , à la manière ordinaire , et on place `» cet appareil sur une méridienne. Si la direction de ce diamètre est la même que celle du méridien , il n'y a plus rien à faire ; mais si elle est différente, on ôte , par les méthodes connues, » assez de magnétisme d'un des pôles , pour que D) la direction du grand diamètre réponde exactement à celle de la ligne méridienne : on peut être siâr alors que les deux points extrêmes du D>
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grand diamètre de l'ellipse indiqueront toujours les pôles sans aucune variation. M. Vasseli a observé cet aimant pendant onze ans sans y avoir aperçu la moindre altération ». Comme la méthode publiée par M. Vassali ne
s'accorde pas avec les principes démontrés par l'observation et par la théorie , nous croyons devoir présenter ici les raisons qu'on peut lui opposer. L'aimant , construit de la manière qui vient
d'être décrite, doit être considéré comme composé de deux autres a imans C G D et C H D ( Voyq la fig.
p. 554) , dont les pôles semblables seraient tourdu même côté : cela posé, il suffira d'examiner l'action réciproque de deux aiguilles magnétiques, dont la première passerait par les centres d'action
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a et b , et la seconde par les deux autres centres d'action A et B. Soit représentée par N S la direction dû méridien magnétique ; il est évident que si l'on suppose que les aiguilles ont reçu le même degré de magné-
tisme, elles tendront à se porter avec des forces égaies suivant la direction N S ; d'où il résultera que l'axe C D devra rester dans la direction du méridien magnétique, en sorte que l'angle a 0 A
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