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formé par les aiguilles, sera divisé par la ligne N S
en deux angles égaux a 0 N et N 0 A. Si maintenant on conçoit que le méridien magnétique change de position, il est aisé de 'voir que les aiguilles ne pourront rester stationnaires
et comme la résultante des forces qui tendent à les ramener vers leur méridien est une quantité constante , elles devront se placer de manière que l'an,' gle qu'elles forment soli, dans tous les cas, divisé en deux autres angles égaux, par la ligne du méridien magnétique ( 1. Ainsi faxe C D de l'instrument ne pourra indiquer une direction constante , et devra suivre les variations du. méridien magnétique. On peut aussi, supposer que les aiguilles ab et A B diffèrent par le degré de magnétisme ; sorte que N' S' représentant la direction du méridien magnétique, l'axe CD se trouve cependant dans la direction N S de /a ligne méridienne; d'où il résultera que l'instrument n'aura pas de déclinaison , et qu'il indiquera la vraie direction ( seu-
lement pour le lieu où il aura été construit), tant que
(1) Coulomb .a conclu de ses expériences et de celles de plusieurs auteurs, que, quel que soit l'angle que forme une aiguille aimantée avec le méridien magnétique , elle y est toujours ramenée par une force constante. Le même savant, au moyen de sa balance de torsion, a confirmé le résultat précédent par une expérience décisive ; il a trouvé que la force de torsion nécessaire, pour retenir une - aiguille aimantée à une distance quelconque de -son méridien magnétique , est très-exactement proportionnelle au sinus de l'angle que la direction de l'aiguille forme avec ce méridien ; d'oit il suit que la force résultant » de toutes les forces aimantaires que le globe de la terre exerce . sur chaque point d'une aiguille aimantée , est une quantité constante , dont la direction parallèle au méridien magnétique passe toujours par le même point de l'aiguille , dans -quelque » situation que cette aiguille soit placée par rapport 4 ce irté, » ridien (Ai-e'ln. de l'acad, des SC., ag.
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le méridien magnétique restera invariable aussitôt qu'il viendra à changer de position , le rapport des forces qui animent les aiguilles étant constant , elles seront forcées , pour que l'équilibre ait..lieu , de se placer de manière que les angles a 0 N' et N' 0 A restent constamment les mêmes ; et dès-lors l'axe C D ne se trouvera plus dans la direction de la ligne méridienne , et formera avec elle un angle plus ou moins grand (1).
La théorie et l'expérience prouvent qu'il est encore possible de disposer ensemble deux aiguilles magnétiques égales ou inégales en force,
de manière que l'une d'elles se trouve dans la direction du vrai méridien : mais, nous observons qu'un semblable instrument ne pourrait toujours (1) On peut démontrer la même chose par un autre raisonnement qui est fort simple. L'appareil de M. Vassali équivaut tin assemblage de deu aiguilles aimantées, entre lesquelles on en placerait une troisième d'une matière quelconque , qui passerait par leur point de jonction. et ferait avec elles des angles égaux. Si l'on suppose, pour un instant, que fa déclinaison soit nulle , il faudra que les deux aiguilles aimantées soient égales. en force , pour que l'aiguille qui sert d'index se dirige du nord zp.-1 sud ; si au contraire il y a declinaison , il sera nécessaire que les aiguilles aimantées aient des forces inégales. Les choses
étant dans ce dernier état , si l'on suppose que la déclinaison diminue , auquel cas elle se rapprochera de la limite oui elle était nulle , il faudra que l'état des deux aiguilles se rapproche aussi de l'égalité qui avait lieu dans le cas Cie la limite : ce sera le cas contraire si la déclinaison augmente. Mais l'état des aiguilles n'est pas censé avoir varié; car si l'on disait qu'il a pu changer en vertu de l'action Magnétique du globe, ce chan, gement pouvant également avoir lieu pendant que la déclinaison serait constante , il en résulterait qu'alors les positions des aiguilles subiraient elles-mêmes une variation qui mettrait l'observateur en défaut. Ainsi tout conspire à prouver l'impossibilité de parvenir au but que s'est proposé M. Vassafi,
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