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5 8° ) croire qu'il existe en effet de l'étain bIanc:en "oc., taèdres réguliers ; car c'est cette forme qui fait (
toute la difficulté : ce n'est pas qu'elle ne soit pos-
sible en vertu des loii, de la cristallisation mais jusqu'ici elle n'a point été observée dans l'espèce de l'étain, et les faces triangulaires qui sur certains cristaux tendent à produire un :octaèdre, abstrac tion faite du prisme interrnédiaire , ont leur angle supérieur de ,70d 3 11 44." , tandisqUe:.:Cee angle n'est que de 6od dans l'octaèdre régulier,:,..Pour concilier ici Romé de Lisle avec lui-même, il faut observer crabord que ce célèbre:naturaliste, 3. l'endroit. où ilpa' TIO-cle la tungstene'n nom de wolfram de couleur blanche jaunâtre.:.e.,roe, dit geâtre , n'en cite,: aucune forme cristalline qu'elle se trouve en masses solides, lamelleuses du grenues : il remarque, au même endroit, qu'on a
long-temps confondu la tungstène: avecl,la vraie mine d'étain blanche ; et il pourrait avoir -raison s'il n'entendait par mine d'étain blanche, que 'l'étain oxidé , d'une couleur grisâtre , dont nous a.vous parié ; niais il regardait les cristaux octaèdres de tungstène comme de vrais cristaux d'étain, et tombait lui-même dans une inadvertance semblable à celle qu'il relevait, en rapprochant ces cristaux de l'étain oxidé gris (2) , tandis que d'unea.utre parti il les séparait sans fondement de la. tungstène. en
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niasses lamelleuses. C'étaient sans doute des morceaux 'de cet étain grisâtre , d'une forme indéterminable ,_qui _avaient .été soumis à l'analyse ; et si Romé de Lisle parle IO' de cristaux octaèdres c'est parce qu'il pensait que;Ia:substance analysée était susceptible de cristalliser ,en _octaèdres réguliers ; il pquirappuyer davantage sur son assertion, s!
- .
et.t;CaraCterAet.la.,r;Substance d'une manière plus
précise , 'en ladésignant par son état le plus parfait. La réunioriaccidentelle de Pétain :et de fa tungs_
tène dans certains morceaux de, mine où ces deux
substances sont voisines l'une de l'autre, a contribué encore à les faire' regarder comme congé-, nères. Le citoyen Lamétherie a même cité une mine qui serait uneespece moyenne entre ces substances,
si l'on prenait- à la lettre la définition qu'il en donne , lorsqu'il la nomme étain minéralisé par l'acide
tungstieeel it Un principe qui fait la fonction de minéralisateur , entre toujoUrs comme -partie essentielte-danS.la substance qui le renferme. Mais ce savant détrUit lui-même la nouvelle espèce qu'il paraissait admettre , en ajoutant que c'est la table tungstène, qui quelquefois contient de l'étain ; mais glie , lorsqu'elle est bien cristallisée, il n'y en a point.
ESPÈCE. Étain sulfuré.
(1) Cristal., t. III, p. 2 (z) Il cite, à l'article de l'étain en modifrations de l'octaèdre a
plans triangulaires isocèles, des cristaux 'de cette céuleur, , qui
apparemment étaient d'une forme peu prononcée , puisqu'il
ajoute qu'ils diffèrent très-peu des cristaux d'étain Mime ; comme si leur couleur, jointe à une configuration équivoqüe,,' Édit f-ait balancer sur la place gu'il devait fuir assigner. Voyez.le téme III
de sa Cristal. , p, 426, note 30.
Étain avec une très-petite portion de cuivre minéralisé le soufré ; or mussif natif., Lamétherie Sciagr. r , D. Étain minéralisé par le soufre.,
'itàr
ibid.) E.
Cette mine se trouve en Angleterre , dans la (1) Sciagr;
f9 1.
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