Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
( 5 9° ) du solide cubo -dodécaèdre , et du solide cubeicosaèdre : or., ces formes sont précisément de celles que prend le fer sulfuré , et il est même à
remarquer que cette dernière substance adhère souvent au cobait.gris , et se trouve comme empâtée dans ses cristaux. Il est vrai que le cube étant une forme primitive commune à un grand nombre de corps métalliques , il pourraft d'abo- r-Ct paraître naturel que les mêmes modifications de cette forme se reproduisissent dans plusieurs es,à pèces ; mais le dodécaèdre et l'icosaèdre sont dee, résultats de cristallisation qui semblent plus par_
ticulièretnent annexés au fer sulfuré.; et ce cria y a encore ici de remarquable c'est que les cristaux cubo-dodécaèdres , qui sont très-communs parmi ceux de la mine de cobalt, ont leurs facettes rectangles chargées de stries longitudinales qui, considérées sur trois de ces :mêmes facettes ;.non parallèles entre elles, ont trois directions différentes
qui se coupent à angle droit, comme cela a lien par rapport au fer sulfuré. On ne peut se dissimuler que dans l'hypothèse où le cobalt formerait avec le fer et le soufre une combinaison triple, d'une nature particulière, plu-
tôt qu'un simple sulfure de fer cobaltique
, il
ne fût singulier devoir" ce composé copier la cristallisation du sulfure de fer: dans jç, variétés qui paraissent appartenir à celle-cl d'une manière plus spéciale, et jusque dans certains accidens qui ont par eux-mêmes quelque chose de surprenant, en ce qu'ils présentent des stries sur des facettes parallèles aux plans de la forme prituitive (t). Le doute (1) Voyez les Mém. d,e l'acad, des sc., an. 1785 , p. 2 r S
et suit,.
que
(
59
)
que cette remarque tend à faire naître pourrait ne pas être fondé ; mais la remarque du moins mérite quelque attention, La mine de cobalt grise n'est cependant pas limitée aux- variétés de cristallisation observées jusqu'ici dans le sulfure de fer. J'ai des cristaux dont j'ignore le lieu natal, qui ont tous les caractères propres à cette espèce , et dont :la forme a cela de particulier, que les lois qui la produisent au lieu de se répéter sur toutes les parties du noyau semblablement situées, n'agissent que par rapport à quelques-unes. De ces lois, qui se réduisent à deux , l'une est analogue à celle qui produit le dodécaèdre à faces pentagonales, et l'autre ne peut exister d'une manière complète, parce que le polyèdre qui en,résulterait , aurait des angles rentrans. L'action partielle de ces deux lois donne naissance à un décaèdre que l'on peut considérer comme un octaèdre cunéiforme, avec deux facettes marginales rectangles sur les arêtes extrêmes. Pour mettre ceux qui entendent la méthode des signes représentatifs , à portée de saisir cette forme, nous supposerons que sur le noyau cubique représenté figure 4, les deux angles postérieurs de la base étant toujours désignés par A , A, les angles antérieurs le soient par E, E , et que la base elle-même étant toujours désignée par P, les deux faces latérales situées en avant le soient par T, M. Le signe représentatif sera alors B E-2-zE M. Les facettes produites par le décroissement E2 2E , coupent celle qui a pour ligne de départ l'arête B située en avant ; de sorte
que cette dernière se réduit à un rectangle qui est l'une des faces terminales. Ceux qui voudront étudier d'après ces données la forme dont if s'agit, Journal des Mine,r, Floréal an
r'
B