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Montagnes.
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de Forcalquier; il confine à l'est, au Piémont et attg Alpes maritimes; au nord, au département des hautes,, Alpes ; à l'ouest, à ceux de la Drôme, de Vaucluse et des bouches du Rhône ; au sud, à celui du Var sà 'superficie est de .7.4.5 000 hectares. La Durance le traverse dans la partie moyenne de son cours. A l'est de cette rivière le terrain va en S'élevant par degrés juscLu'à la frontière du Piétnont et jusqu'au département des hautes-Alpes. On trouve d'abord des amas de cailloux roulés de dierentes natures , entre lesquels la Durance
roule ses eaux, et qui forment même, à quelque distance de ses bords, des collines assez élevées.
sont plus particulièrement de son ressort, celles qui ont pour objet les autres sources de la prospérité publique ! D'ailleurs , parmi les circonstances qui font erospérer les mines , ou qui s'opposent à leur succès , il faut compter , sans doute, l'abondance ou l rareté des subsistances , une population nombreuse ou faible , des branches d'industrie qui puissent s'associer aux travaux des mines ou qui leur soient con. traires l'état plus ou moins florissant des lieux de consomma-
don, celui des routes, des rivières et des canaux, &c. Ces élémens doivent entrer dans le calcul de quiconque se propose d'entre-.
ils sont également nécessaires à ceux que le gouvernement charge de traiter , sous le rapport de l'intérêt public et particulier , des questions relatives aux mines. En vain compterait-on , pour se pro-curer ces connaissances , sur les descriptions générales de fa France qui ont paru jusqu'à présent. Les plus estimées , telles que celles de Iloullainvilliers, de Piganiol , de ('abbé Expifly, &c. , ne sont que des extraits des mémoires envoyés au gouvernement , vers la fin du siècle dernier , par les intendans de province. Les ch, constances ont tellement changé depuis cette époque , qu'en les supposant exacts lorsqu'ils ont paru , ces niérnoires ne peuvent . être que de peu d'utilité pour le moment actuel. Cessons donc de compter sur ces anciens matériaux , reproduits depuis cent 'ans sous toutes les formes, et puisons dans les observations faites par nos contemporains. C'est ce qu'on a tâché de faire dans ces notices , en consultant les descriptions particulières les plus dignes de foi, et ce qu'on a pu se procurer de renseigne mens de vive voix ou par écrit,
prendre ou de suivre des exploitations
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( 62 t ) Plus loin règne une chaîne de montagnes d'une
élévation moyenne, où domine le calcaire, souvent coquillier, et quelquefois alternant avec des bancs d'un schiste calcareo-argileux. Enfin, l'on parvient à des montagnes d'un ordre supérieur qui s'étendent du nord au sud vers la mer, et de l'est à l'ouest vers le département de l'Isère. Ce sont celles-là qui méritent seules le nom d'Alpes; on n'en connaît pas encore bien la lithologie ; on sait seulement que le calcaire non coquillier y domine. Les plus hauts sommets n'ont pas encore été mesurés exactement. Darluc évalue l'élévation de la montagne de l'Arche à zoo° mètres seulement au-dessus de la mer ; mais des observations barométriques , faites par le médecin Donneau, sem-
blent indiquer que d'autres montagnes de cette frontière s'élèvent jusqu'à 3 040 mètres environ (1 5 6o toises ). Ces montagnes Alpines règnent depuis la source de l'Ubaye , rivière qui arrose la
vallée de Barcelonette jusqu'à Entrevaux. A l'ouest de laDurance on ne trouve point dans ce département de montagnes aussi élevées : mais on remarque deux chaînes secondaires dignes d'attention; savoir les montagnes de Lure et le Leberon. Les premières s'étendent depuis Peypin, village situé au-dessous de Sisteron, jusqu'à Reillanet , où elles sont interrompues pour donner passage à la petite rivière de Toulouven : elles séparent le département des basses-Alpes de Celui de la Drôme, se lient en-
suite avec le Mont -Ventoux
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et se terminent à
Malaussene dans le département de Vaucluse (1) ; leur plus grande élévation est d'environ t 8 o o mètres. Presque toutes les pierres y sont de nature (L) Daduc , Histoire naturelle de Pa Provenee , t. Jf, p. ee.