Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 80]

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est bâtie, et de I 8o mètres au-dessus de la Seine à Paris.

Les couches qui composent cette montagne à partir de sa surface et au-dessous de quelques pieds de terre labourable, sont, un banc brisé de pierre calcaire coquillière, de 1 .2 à 1 3 mètres d'épaisseur ; 2.° un banc de sable jaunâtre , de iS à 20 décimètres 3.0 un banc d'argile de même

épaisseur ; 4.° enfin, un banc de sable jaunâtre , de So 83 mètres de hauteur. Les caves. deLaon sont à deux étages. Les premières , appelées, celliers , ont environ 4 mètres de profondeur ; elles sont taillées dans le banc de pierre calcaire ; les autres sont 6 à 7 mètres plus bas , et taillées dans la partie inférieure du rrième banc , qu'On soutient par des massifs qu'on laisse

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puisque le papier, les linges, les habits en sont un--

prégnés en très-peu de temps. Le climat de Laon est généralement froid et humide : l'air y est vif,..des brouillards abondans s'élèvent des marais voisins,, et semblent se fixer autour de la montagne.

Il résulte des observations faites à.. Laon par le citoyen Cotte, pendant quatre armées .( de 1783 à. 1786. inclusivement ) , que la plus,grande chaleur été :à, Laon de -1-'..220d,5, et letplus grand froid , et la température moyenne H- 7d,3 tandis qu'à Paris , d'après les observations faites pendant vingt-trois ans pai l&citoyén.Alejsier ( a

1763 à -1785 ) , la plus gratidehateur. a été , le plus grand froid çle '7d , et la temde.

en les creusant , ou par des piliers construits de

pérature moyenne -H 9d,6. Quant à.la température des caves de Laon, voici ceque- le citoyen Cotte mande au conseil des mines:

distance en. distance. Ces caves ont pour sol le banc de sable jaunâtre sur lequel repose la pierre calcaire ; elles sont plus vastes que les premières

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et s'étendent en, partie sous les rues de la ville qui sont pavées, étroites, et bordées de bâtimens la plupart très-élevés. Les avenues de ces caves sont sinueuses et sou-

.V élit très-resserrées : leur communication la plus

directe avec,l'a-ir extérieur, se fait par les puits qui les traversent pour arriver à la couche d'argile n° 3 , qui retient l'eau au-dessous de la première

couche de sable. L'humidité des caves de Laon est extrême : de la roche qui en forme la voûte et les parois suinte presque continuellement une eau très-limpide et très-froide , sur-tout en hiver ; et il paraît que cette humidité ne vient pas seulement de l'infiltration des eaux pluviales, mais aussi de l'évaporation continuelle des eaux dont le sol est imbibé

s novembre 1782,, j'ai placé. à Laon, -cc . Le darrune cave taillée dans. le .roc à 25 pieds

mètres, 1 2. environ) sous le. sol de la rue , un thermomètre à mercure de Réaumur cette cave n'a de communication avec l'air extérieur que par foitverture d'un puits, et l'eau filtre toute l'année à travers les. fentes de la roche qui sert, de voûte. ,2»i..eS observations ont été faites une fois par jour,

itisqu'au 31, décembre 5783 , en voici le résultat Phu grande chaleur, 4- id le 6 septembre.

Plus grand froid...

leo,.,et 3,1 déc. 1783.

Clialeur,tnoyeupe....

» J'ai remarqué que le .maximum de chaleur ne s'est fait sentir dans cette cave , que deux mois après l'époque où il avait été observé à l'air libre. Le 6' septembre, le thermomètre ne monta, à l'air fibre, qu'à 11'1,7 , tandis que le m o juillet il z 1 d, 2 A t'égard du maximum du froid avait été à