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épreuves, le barreau restât immobile. Nous avons déjà dit que cela aurait lieu ,. si la force du barreau se bornait à détruire le magnétisme du cristal, sans
se trouve alors recouvert d'une légère pellicule, dont la ténuité étant variable d'un point à l'autre, donne lieu à la réflexion de diverses couleurs. Rien n'est plus agréable que de voir ces reflets s'étendre par zones ou par taches sur la surface des cristaux d'un certain volume , ou étinceler sur les groupes composés de cristaux à peine sensibles , que l'on prendrait pour un assemblage de petites pierres gemmes , choisies parmi celles qui brillent des teintes les plus vives et les plus flat-
pouvoir y faire succéder le ;magnétisme con-
teuses pour
( 666 ) cette espèce, qui est en général assez faible , est bon de présenter successivement le même point
aux deux pôles du barreau : car le cristal étant lui-même un aimant, il pourrait arriver, précisément par cette raison , que; dans l'une des, deux
traire (1 ) : c'est une suite de la théorie d'après laquelle un corps à l'état d'aimant ne peut agir sur un autre qu'autant que celui-ci est sorti lui-même
de son état naturel , et qu'il s'est fait dans son intérieur un déplacement plutôt une décomposition du fluide magnétique (z). 4. Le fer oligiste est une des substances les plus susceptibles: d'offrir .une .grande variété de reflets irisés. Dans les substancesl:k. ferreuses transparentes , cet effet:provient ,des légères
ssures qui existent à l'intérieur , et qui inter- ceptent -une lamelle d'air ou de quelque autre matière , sur laquelle se réfléchissent différentes espèces de rayons , comme surla lame d'air com.
prise entre les deux verres dont s'est servi Newton pour son expérience des anneaux colorés (3). Les substances métalliques produisent le même .effet
à la surface, par une suite de quelque altération qu'ont subie les molécules , peut-être en Se -combinant avec quelque principe étranger : le métal XXXI , p. f28.
VOyet l'Exposition raisonnée de la théorie de l'électricité
et du magnétisme, d'après les principes d'dEpizus , 104. (3) NewtonisOptice lib. II , pars r.
vulgairement blende. Blende ou mine de zinc sulfureuse, de Lisle, t. III, p. 64. Zinc et fer minéralisés par le soufre ;13seudogalène, Lanzétherie ,
métalliques
t ) Voyez ci-dessus,
ZINC SULFURÉ; sulfure de zinc des chimistes,
p. ii
Sciagr. , t, II, p. 226. Zinc avec fer miné-
ralisé par le soufre et peut-être par L'eau; blende ou pieu'.
&galène, ibid. , p. 240. Caractères physiques. Pesanteur spécifique ,. 4,5665. Dureté ; facile à rayer avec le verre; rayant la
baryte sulfatée. Réfraction ; simple.
Couleur de la masse, dans l'état de Pureté
le
saune de citron. Couleur de la poussière ; ordinairement grise : elle est d'un brun mêlé de gris, lorsque le morceau est noirâtre. Tissu ; très-lamelleux. Éclat; surface des lames très-éclatante. Les fragmens jaunes ou bruns ont , dans leur couleur et leur luisant, une certaine ressemblance avec les substances résineuses.