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( 684. ) des auteurs qui nous ont précédés , ou qui tenait à l'imperfection où se trouvait alors la science ; et nous sommes persuadés d'avance , malgré tout le soin que nous avons pris pour ne rien dire qui ne fût exact, que notre travail , à son tour, laissera beaucoup à réformer , lorsque les connaissances minéralogiques auront fait de nouveaux progrès : tantôt c'est une discussion qui nous a paru propre à éclaircir un point douteux ; tantôt enfin :nous proposons nous-mêmes des doutes qui appellent l'attention, et sollicitent des recherches capables de les faire disparaître. On ne s'étonnera donc pas de ne point voir dans nos annotations ce qu'on peut facilement trouver ailleurs. En un mot ,nous parlons , dans cet extrait, à ceux qui savent déjà:i dans l'espérance d'obtenir d'eux des avis, et des observations qui nous mettront à portée de parler plus exactement, dans l'ouvrage même , à ceux qui ne savent pas encore. Nous aurions desiré de pouvoir consulter mi plus grand nombre d'ouvrages étrangers ; nous présumons qu'il doit s'y trouver des connaissances
précieuses qui ne nous sont pas encore parvertuie
t qui nous auraient servi à rendre notre méthode plus exacte et plus complète , et à la mettre plus au niveau de l'état actuel de la science : nous ne négligerons rien de ce qui pourra nous faire jouir plus amplement d'une communication de lumières dont nous avons déjà retiré des avantages qui nous répondent de ceux que nous avons droit d'en attendre à l'avenir.
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SUPPLÉMENT A l'extrait da Traite' de minéralogie.
IL y a pour chaque science certaines époques
où elle fait des progrès si rapides , que ceux qui entreprennent d'écrire sur les connaissances qui y sont relatives , peuvent à peine la suivre, et que pendant qu'ils s'appliquent à former le tableau de son état actuel ,une partie des objets qu'ils venaient
d'y placer sous le faux aspect où on les avait
vus jusqu'alors , prenant tout-à-coup leur véritable formé , demandent à être rendus sous des traits
plus ressemblans. Telle est en ce moment la position de la minéralogie. Durant l'impression de l'extrait du traité que j'ai été chargé de rédiger sur cette science, elle a fait, sur-tout à l'aide des recherches du citoyen Vauquelin, plusieurs pas qu'il est nécessaire de faire connaître' ici , pour mettre
ceux qui ont lu cet extrait à portée d'y faire
eux-mêmes les changemens que les nouvelles découvertes ont amenés. I.° Plomb oxidé rouge.
LA première- de ces découvertes a rapport au D,, plomb rouge , dans lequel l'analyse n'avait indiqué iiidTain=
jusqu'ici que la présence de l'oxide de ce métal. Le citoyen Vauquelin, en répétant cette opération sur la même substance, y a trouvé mn nouveau métal à l'état d'acide , uni intimement à l'oxide de plomb , avec lequel il forme une espèce de sel. Ce chimiste est même parvenu à réduire le métal