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Des effets analogues, obtenus avec d'autres minéraux à double réfraction, m'ayant fait naître de doutes sur ceux que m'avait offerts le prisme de beril , j'en fis tailler un second dans un sens différent, et j'observai qu'il doublait les images, quoi. que dans un degré médiocre ; mais en cela même
il se rapproche encore de l'émeraude.
Ainsi , tous les caractères physiques et géométriques s'accordent à solliciter la réunion de ces deux substances ( , et il ne nous manque plus qu'une analyse du beril , qui , par son exactitude, mérite
d'être comparée à celle que Klaproth a donnée de l'émeraude , pour que nous sachions à quoi nous en tenir sur un rapprochement que la minéralogie ne doit se permettre qu'après qu'elle aura obtenu le consentement de la chimie. Le résultat que je viens d'annoncer exigera des précautions de la part de ceux qui voudront s'assurei si la réfraction d'un minéral est -simple ou double. Mais comme il me paraît que nous aurons une règle pour déterminer le sens où l'on ne voit qu'une seule image il sera facile d'éviter la méprise. La théorie y aura gagné , et l'observation se trouvera en sûreté. 3.0 Chrysolithe. Réunion de
UN nouveau travail du citoyen
Vauquelin
ta chrysolithe relatif à la pierre nommée jusqu'alors chrysolithe avec la chaux par les Français , ne laisse aucun doute sur l'idenphosphatée
tité de cette prétendue gemme avec la substance acidifère que nous appelons chaux phosphatée, et
,qui est connue vulgairement sous celui d'apatite,. Ce chimiste ayant soumis à l'analyse un certain nombre de cristaux de chrysolithe qui lui avaient été remis dans cette vue par le conseil des mines, a trouvé que cette substance n'était autre chose que du phosphate de chaux. Cette terre y existe dans le rapport de 53 à 54 pour r o o , et le reste est de l'acide phosphorique. Le résultat de cette analyse est le même, à très-peu près, qtt._ celui qu'a obtenu Klaproth en opérant sur, des cristaux d'apatite. Le citoyen Vauquelin m'ayant prévenu que les. expériences qu'il avait commencées sur la chrysolithe , indiquaient les mêmes principes côrriposans que dans l'2patite , je m'empressai de comparer les résultats des recherches que j'avais faites, sur la structure des cristaux de l'une et l'autre subs-L
tance : je trouvai d'abord que j'avais obtenu,
les divisant la même forme primitive , c'est-à-dire, le prisme hexaèdre régulier, et, de plus, que t'étais
parti de la même forme de molécule intégrante
pour déterminer les formes secondaires. Cette molécule est un prisme triangulaire équilatéral , dans
lequel le rapport entre le côté de la base et la hauteur du prisme , est celui de 1/2 à l'unité. Dans l'extrait qui vient de paraître du traité j'ai indiqué ce rapport pour la chaux phosphatée (1), parce que mon but était de décrire en même temps des formes secondaires de cette espèce , inconnue3 jusqu'alors. A l'égard de la chrysolithe, comme je ne me proposais pas d'insister sur sa cristallisation , je m'étais contenté d'assigner sa forme primitive , avec la mesure des angles de la forme
(i ) Au reste, les molécules ont ici des caractères de régularité
qui pourtaient les faire ranger parmi les formes communes à différentes substances. Voyez le Journ. des mines, n.0 XIX, p.72.
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J ournal des mines , n.° XXVIII , p. 3 1 o
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