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surveillance directe et suivie sur ces exploitations précieuses. I
ordres des hommes instruits qui dirigeront ces
métal si nécessaire à la préparation de l'émail , à l'étamage du fer-blanc , aux usages domestiques et à une infinité d'arts : un filon de wolfram, découvert depuis peu d'aimées, donne quelque espoir
le
La France n'a pas encore une mine d etam ,
de trouver de l'étain, parce que ces deux substances se rencontrent souvent ensemble ; mais le Gouvernement seul peut se livrer à des recherches de cette nature. La France possède beaucoup de mines de cuivre
dont plusieurs sont dans le cas d'être exploitées et il n'y en a que deux , d'un faible produit, qui 'soient en activité ! Le doublage des vaisseaux, la fabrication des pièces de bronze , les ustensiles propres aux arts et aux besoins domestiques , nous
forceront encore d'être pour cet objet dans la
'dépendance de l'étranger, si on n'encourage pas l'exploitation de ces mines ( ).
2.° La sûreté du service militaire de terre et celui de la marine. Le Gouvernement a senti dès long- temps la nécessité d'avoir des établissemens spéciaux destinés à l'entretien des arsenaux , pour donner aux ancres, aux:armes et autres instrumens de guerre la solidité et la perfection dont ifs sont susceptibles.
Les ministres de la guerre et de la marine doivent faire choix de ces établissemens ; ils ont sous leurs ( I ) Voyet , pour l'extraction et le commerce des substances minérales en France avant la révolution , te Journal des mines , n.° 1.', Tendéln. an 3, pag. ç6; et, pag. 9!, l'exposé d'un tableau d'où il résulte que la Franco tirait alors annuellement de l'étranger , pour une valeur de plus de 4 millions de substances minérales , l'or et l'argent non compris.
usines vers le but auquel 'elles doivent tendre. 3 .° L'utilité d'offrir des modèles pour
perfectionnement de l'art des mines et de la métallurgie en France.
La théorie seule, la pratique même soigneusement décrite dans des livres, ne suffisent pas pour mettre en état d'exercer un art ; il faut l'exemple d'établissemens bien conduits, pour former des ar-
tistes et des ouvriers ; il faut qu'ils aient vu et exercé eux-mêmes , pour n'être pas arrêtés par les obstacles que la pratique offre à chaque pas ; faut qu'ils puissent former à leur tour d'autres artistes dont la supériorité triomphe enfin de l'opiniâtreté d'une routine aveugle.
4.0 Le placement d'hommes instruits déjà formés, le moyen d'en former prompte' ment un grand nombre d'autres, et d'ob
- tenir de bons mineurs et de bons fondeurs.
La direction des établissemens que le Gouvernement réserverait dans ses mains, devrait naturellement être confiée aux inspecteurs et aux ingénieurs des mines , qui seraient choisis pour cet objet. Ces hommes , accoutumés à rechercher et à comparer les ressources des diverses exploitations, instruiraient promptement dans la pratique, de nouveaux ingénieurs qui auraient antérieurement reçu les principes de la théorie ; ils formeraient des chefs d'ouvriers mineurs et fondeurs plus éclairés que la plupart de ceux qui existent en France, et qui , recherchés par les entrepreneurs des exploitations particulières , y porteraient de l'ordre et de meilleures méthodes dans les travaux.