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MINÉRALOGIE,'
griphytes , quelques belemnites ; on y trouve quel-
quefois des cornes d'ammon très-grosses , à dos
sont tronquées de biais , et terminées chacune par
parfaitement ronds et à grosses stries. Plusieurs des
trois peti ts plans trapézoïdaux. ( Var. 26. de de Lisle,
parois de ces scissures sont tapissées de cristaux calcaires prismatiques hexaèdres à plans pentagones, terminés par des pyramides trièdres obtuses ( Var. 4 de de Lisle ,p1. IV fig. 7 et 89: un lit de
Pi.
sable mêlé de gravier, d'un pied et demi d'épaisseur,
couvre cette carrière; on y a trouvé des térébratuli tes.
A un quart de lieue nord du château, territoire de Rajau , on a mis en exploitation une autre carrière de pierre calcaire jaunâtre dont les bancs ont à-peu-près les mêmes divisions. On en fabrique à-présent de très- bonne chaux , dont on fournit les environs et la commune de Roanne. Les scis-
sures de la pierre contiennent de la manganèse pulvérulente en petites masses et en couches assez épaisses. Elle est quelquefois placée au - dessous
ou au-dessus d'une légère couche d'un grès fin ,
m27 DU DÉP. DE LA LOIRE. ainsi qu'en prismes hexaèdres dont les pyramides
noirâtre ou gris, et le tout est adhérent à la pierre calcaire ; et c'est sur ces substances qu'on trouve des géodes de spath calcaire très-brillant et transparent , en gros cristaux. Quelquefois ces cristaux sont entièrement enduits ou souillés à leur surface par une légère couche de manganèse qui se trouve quelquefois en stalagmites ; ce sont des prismes hexaèdres, terminés par des pyramides tronquées sur les arêtes les plus saillantes, et assez profondément pour faire disparaître la pointe des hexagones alongés du prisme qui répondaient à ces arêtes, &c. ( Var. 27 de de Lisle , pl. IV , frg. 37,38 et 39.)
s'en est trouvé sur de la manganèse, cristallisés en dents de cochon, montrant des sections rhomboïdales transversales) décroissantes jusqu'à la cime,
.fig.
34')
On rencontre dans le même territoire, sur le bord du ruisseau, une pierre grise un peu tendre, feuilletée, dont les charpentiers se servent pour tracer leurs ouvrages ; ils la font noircir au feu mais si on l'y met brusquement , quoique sèche elle décrépite fortement, et saute toute en petites écailles.
AMBIERLE. Assez grosse commune, située un peu au-dess,n, du pied de la montagne, à trois lieues nord - ouest de Roanne... On y voit un rocher situé entre deu petits vallons qui descendent de la montagne ,. levant. Ce rocher , qui forme la cime qui domine
et sépare ces deux vallons, est une masse trèsdécharnée, composée de spath fluor et de spath pesant , tantôt en mélange, tantôt en parties bien séparées et distinctes , mais toujours en contact intime, et traversées par quelques veines de quartz.
Le spath fluor varie dans ses couleurs , en vert violet et ro.ugeâtre ; il donne beaucoup de lueur phosphorique lorsqu'on le jette sur une pelle chaude;
ainsi qu'un gaz acide spathique très-piquant et très-corrosif, lorsqu'on le fait chauffer avec l'acide.
vitriolique. Le spath séléniteux, ou pesant , est d'un blanc un peu rougeâtre , très-pur , et disposé . en grandes lames ; il est quelquefois traversé par
des veines d'un très-beau pech-stein d'un jaune un peu foncé , un peu transparent , quelquefois opaque, et ressemblant à de la poix jaune. Ce pech-stein a le tissu un peu lâche , et il fait