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SUR DES MARNES concave de la contr'épreuve de la base des parai. lélipipèdes. On aperçoit ordinairement sur chaque
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rectangle, des stries concentriques qui, près du bord, ont une figure approchant du carré, mais dont les angles s'émoussent de plus en pins mesure qu'elles s'en éloignent ; de manière qu'à 4 ou 6 millimètres de distance des arêtes , elles prennent une figure elliptiqtie ou circulaire. Ce qui frappe sur-tout au premier coup d'oeil, est une calotte sphéroïde ;)quelquefois convexe, et plus. souvent concave , qui occupe:constamment le milieu de
chaque rectangle , comme on le voit aussi souvent à une des extrémités des prismes de basaltes arti.4. cules , particulièrement dans ceux du pavé dei Géans en Irlande. Pour achever la description
de ce banc de marne.,4ajouterai que les
parois
des grandes fentes verticales sont couvertes d'un enduit d'oxide, noir de fer ; que les fentes secofl. daires sont aussi colorées par cet oxide , mais avec moins d'intensité ; et qu'enfin la base même des paralléhpipèdes en est légèrement teinte , excepté sur la calotte sphéroïde par laquelle on la trouve souvent adhérente à la face verticale du banc. 'routés les . circonstances de ce phénomène me semblent annoncer que la forme régulière de ces argiles provient d'un retrait uniforme. Je vais donc développer les effets que doit produire la; dessiccation lente d'une marne ou d'une argile , et j'espère que j'arriverai , sans hypothèse arbitraire , à
pltcation du phénomène. Il me paraît que les grandes fentes VerticaIeS qui partagent le banc , ont été produites par un retrait fort ancien , et qui remonte peut-être au moment où les eaux se sont abaissées au-dessous du niveau de ce banc. Il est facile, en effet,. de
EN PRISMES RÉGULIERS. 48r concevoir qu'un banc horizontal , chargé de 30 à 40 mètres de marne et de plâtre , doit se rompre ipar des fentes verticales , s'il subit un retrait plus Considérable que le reste de la masse. L'air s'introduisit dès-lors dans les vides que le retrait général avait formés ; il y porta son action dessicca-
tive, qui ne put être que très-lente, puisque le renouvellement de l'air ne pouvait aussi s'opérer que très-lentement ; la. surface vertical-é-des grandes fentes, commençant à se sécher, dut commencer aussi à prendre un retrait sur elle-même : l'intérieur n'éprouvant pas, du moins au même degré , cette
action qui tendait à diminuer le volume de la masse, il dut se former des fentes sur cette surface,
quand la contraction résultant du retrait fut de-. venue plus grande que le très - petit alongement auquel une lame d'argile peut se prêter en raison
de sa ductilité. Si la marne eût été parfaitement homogène, et si
les causes du retrait eussent existé en même
temps sur toute la surface avec la même intensité, les fentes eussent formé des figures hexagonales; mais ayant toujours plus ou moins de tendance. à se fendre dans le sens de ses lits , sa surface devait , par cette cause, se partager en bandes horizontales , qui se sont ensuite partagées cha-
cune en petits carrés par des fentes verticales.'
L'air, qui agissait d'abord sur cette surface, d'une manière uniforme, dut s'introduire dans les fentes à mesure qu'elles se formèrent , et la dessiccation, devint plus grande vis-à-vis des fentes , que dans les autres endroits situés à la même distance de la surface dans l'intérieur de la masse. Si l'on imagine que l'argile, auprès de la surface , est partagée en touches dont chacune a subi un retrait égal dans