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SUR DES MARNES
chacun de ses points, ces couches se courberont vis-à-vis de chaque fente, comme on le voit ,en a, b c (figure A ) , où a ,in, b, n, c représentent. une courbe de retrait uniforme. Ce retrait , étant plus fort à la surface que partout ailleurs , produit le même effet qu'une force qui tend à rapprocher le point p du point q (jig, A), et par conséquent à faire prendre à p q une forme concave, comme il arrive à toutes les argiles détrempées dans l'eau, qui sèchent promptement par l'action du soleil. Cette force qui tend à éloigner le point p du point a , et le point q du point b concourt , avec l'action du retrait dans les fentes ap et q b (fig. B,, à produire de nouvelles fentes hl etf h , qui seront ii-peu-près perpendiculaires aux courbes de retrait
uniforme , puisque c'est aussi le sens où la ré-
sistance à la rupture est la moindre. D'après la figure de ces courbes, on voit que nécessairement l'angle b f h sera aigu , comme l'observation le
donne. Pour rendre encore plus claire fa manière dont agissent les forces qui produisent des ruptures en
hf et RI, je remarquerai que les lignes ap et bq prenant des retraits plus grands que la ligne os qui leur est égale , le milieu du parallélipipède doit faire une espèce de colonne qui résiste au retrait et qui force tout son contour à se fendre. Cette cause deviendra de moins en moins agis-7, sante à mesure que les fentes f h et hl se prolongent , et que so commencera à éprouver davantage l'action du retrait. J'ajoute à ces observations que le retrait pénétrant plus vite sur les angles, les fentes doivent commencer plutôt et cheminer e!us vite de leur côté , et que l'angle b I h. 4t
EN PRISMES RÉGULIERS.
aussi y etre plus aigu
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puisque les courbes du retrait uniforme y seront moins convexes. Si les ,
choses restaient dans l'état où nous avons supposé
le retrait , on trouverait
toms les parallélipipèdes adhérens par une base circulaire ou elliptique , les angles
du carré ayant été effacés par la marche plus prompte du retrait dans ces parties. En effet, ce
phénomène se pré,sente souventen cetétat , et alors la cassure est convexe, concave, ou plate , suivant les accidens qui se rencontrent dans la marne à l'endroit de la cassure. Cependant, si l'on fait attention à l'intromission de l'oxide noir de fer dans les fentes , et que l'on considère que le desséchement allant toujours en croissant, le milieu des parallé-
lipipèdes a dû, à son tour , subir l'action du retrait; et que les fentes du dessous ne pouvant se rejoindre exactement, soit à cause de l'oxide qui s'y est introduit, soit par la difficulté d'une juxtaposition parfaite , elles doivent. alors faire l'effet d'un appui pour causer l'a rupture de cette partie intérieure, on verra qu'elle a dû se casser le plus souvent suivant une courbure concave , puisque la moindre résednce était de ce côté, qui a moins eubi de dessèchement.