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MÉMOI RE SUR L'EXPLOITATION
entreprendre un second. Pour cela on ouvre dans le puits, six mètres au-dessous de la première galerie de traverse , une deuzième galerie de traverse, haute de deux mètres , qu'on mène jusqu'au toit des couches alumineuses -: on pratique ensuite
cleu,x chemins d'allongement sur le mur', et on laisse ainsi un massif de quatre mètres entre le ciel de ces galeries et les parties supérieures exploitées. On exploite ce second ouvrage comme le premier, c'est-à-dire :par entailles transversales, menées parallèlement entre elles et successivement du mur au toit, et en facilitant par l'enlèvement progressif des étais , la chute du,massif laissé entre les deux
ouvrages; on continue ainsi l'exploitation , tou-t jours de- la même ;manière , et pratiquant de nouveaux ouvrages de six en six mètres. S. VIII. Oir conçoit que, par cette Méthode, des affaisseniens doivent avoir liefilet se faire sentir vers la surface. Dans le pays' de' Liége-la crête des Couches alumineuses paraît s'être' creusée sur toute
leur longueur exploitée; les couches calcaires du telt 'restées en saiJIies se 'détachent quelquefois mais les affaissemens supérieurs n'influent en rien sur l'exploitation, qui est toujours assise sur un sol ferme et inexploité. Quant aux eanx.relIes filtrent aisément à travers les décombres et les terrains bOirleversés , et on s'en inquiète peu, par ce qu'elles
se versent d'elles-mêmes sur 'l'arène ou galerie d'écoulement,-
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S. IX. PL uSit URS avantages:sont attachés à cette manière d'exploiter , .° on économise beaucoup de main d'ceuvre, les ébouletnens épargnant la peine
d'entailler et d'abattre les deux tiers de la mine .° le boisage est très-peu dispendieux, les mêmes
DES MINES EN MASSE. 5 1; étais servant sans cesse ; 3.0 le puits d'extraction
eSt solide et à l'abri de tout danger ; 4.° les ouvriers sont toujours en sûreté , ils conduisent les éboulemens comme ils veulent ; ils les arrêtent on les excitent , et ils sont toujours sur un plancher ferme que rien ne peut ébranler ( ). S. X. MAIS cette méthode d'exploitation n'est peut-être .praticable que dans les mines d'alun et dans celles dont la nature est homogène , et où aucune substance étrangère ne peut se mêler avec les minérais pendant les éboulemens ; elle ne peut convenir aux mines de houille presque toujours parsemée de crains et. de failles , et qu'il importe beaucoup d'obtenir pure et en gros morceaux. Planche XXVIII. Les figures i." et 2.c représentent. les mines d'alun du pays de Liége. abc d. Couches alumineuses. a c. Schistes micacés au mur. b d. Couches calcaires au toit. e. Fosse d'extraction. h i h' . Anciens travaux qui ont servi à exploiter les parties, supérieures.
/mn. Figure J ." , traverse qui sert à l'exploitation actuelle.
m o. Figure 1." et 2. , galerie d'allongement sur le mur. (x ) Cette manière d'exploiter oblige à laisser une partie de -la mine qu'il est impossible d'extraire ; telle est celle qui reste en piliers entre les travers, ou celle qui reste au plafond et ne peut s'ébouler : mais lorsque par la suite les décombres entassés Ont acquis quelque solidité , on vient glaner dans les anciens travaux, o`n recueille les parties de mine restantes. Ces parties se sont effleurées et attendries; les mineurs liégeois les appellent terre de vade ou vuide ; elles sont plus riches en alun.