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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION p , op. Travail en travers du mur au toit.
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DES MINES EN MASSE.
r. Éboulement tel qu'il a lieu dans' chaquetraverse o p , à mesure qu'on enlève le boisage. st. Traverses exploitées et éboulées. Nota. Les mêmes lettres expriment les mêmes objets
dans les deux figures.
La première figure est le plan des travaux à la hauteur de la ligne xy de la figure 2.° La 2.° figure en est, la coupe selon la ligne u de la figure première. 2.° MINES ,t)E CALAMINE de Limbourg
(i).
S. XI. CES mines appelées mines de Kelmis ou de la Vieille-Montagne, consistent en une masse de calamine épaisse de 3 o -à 35 mètres , longue de
2 à 300; et d'une profondeur Inconnue. Les Espagnols ont les premiers exploité cette mine , et ils l'ont attaquée à tranchée ouverte
comme l'atteste l'excavation immense qui subsiste aujourd'hui et les déblais qui sont sur ses bords. Cette méthode a eu des avantages qu'on ne peut méconnaître. On a extrait toute la masse sans laisser aucun pilier : on n'a pas eu de dépense, de boisage et d'épuisement ; le talus des bords a suffi pour empêcher la chute du terrain , et les eaux ont eu un écoulement naturel dans la vallée voisine. Le seul inconvénient a été peut-être l'extracqon forcée qu'il a fallu faire des parties de mines peu riches ou des rochers stériles.
Mais cette exploitation , qui s'est faite avec facilité dans le principe, est devenue impraticable (1) Voyez la description de ces mines dans le mo XIII :du Journal des mines.
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quand la hauteur des bords a excédé 30 mètres, et quand le fond de l'excavation est parvenu au niveau de la vallée.
S. XII. ON a donc abandonné alors la méthode des Espagnols, et on a ouvert des puits dans la masse : on les a d'abord peu approfondis , et on a extrait la mine en menant, dans le sens de la longueur de la masse, plusieurs galeries séparées par des piliers qu'on recoupait ensuite. Lorsqu'on avait exploité de cette manière, à un premier niveau, on approfondissait les puits de quelques mètres de plus,
et on ouvrait des galeries d'extraction au-dessous des premières , en laissant un massif intermédiaire suffisant pour prévenir les éboulemens.
On exploite depuis long-temps suivant cette méthode ; les travaux se sont de plus en plus approfondis ; ils sont aujourd'hui à 40 ou 5 o mètres de profondeur ; deux machines hydrauliques servent l'épuisement des eaux. S.
XIII. IL était, sans doute , indispensable
d'abandonner la méthode. des Espagnols quand l'excavation est parvenue au niveau du fond de la vallée : mais la méthode qu'on a employée depuis
donne lieu à quelques observations. Elle permet de trier le minérai dans la mine même ; mais aussi une partie de la niasse Teste en piliers et en massifs , qu'on ne peul extraire. D'ailleurs , le. travail se fait toujours d'une manière désavantageuse , le mineur ouvrant ses tailles dans le .ferme et sans brèche sur aucune face. 3.° MINES MÉTALLIQUES en amas, de Hongrie.-
S. XIV.- -LA, méthode d'exploitation usitée en Hongrie, dans les mines en amas est l'ouvrage en