Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 58]

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MINES DE vit.LrroRT.

au-dessous de leurs crêtes. Ces filons coïncident entre eux , et se réunissent au filon de la Picardière , à l'extrémité supérieure du vallon. Il est possible que leurs rencontres produisent du minerai ; et déjà , à la superficie , une gangue mélangée de quartz , de spath calcaire et d'oxide de fer, semble être d'un augure favorable. C'est pour reconnaître tous ces filons, et pour arriver ensuite à leur jonction, que du second plan on a commencé une traverse qui a déjà ,,vp mètres d'étendue non du Cotombaire.

, et qui en exige encore 88 pour atteindre le premier de ces filons. quartzeux. Au-dessous du grand filon de la Picardière ,

existe un second filon dit du Colombaire ; il est à-peuprès parallèle au premier, et presque vertical : sa

puissance est de 4, à 5 décimètres. Il contient de la galène peu riche en argent, dispersée en rognons dans une gangue quartzeuse, et il ne donne que du minerai à:locarcl : dans sa partie Ouest, le minéral disparaît , et le filon se remplit de roc brouillé. Ce filon a été exploité par les anciens , et dans leurs excavations on a trouvé un peu de plomb blanc en stalactite et en stalagmite quelquefois cristallisé. La compagnie actuelle y a fait travailler aussi pendant quatre à cinq ans ,,,etra ensuite abandonné, à cause des dépenses que les produits ne

couvraient pas. Cependant, dans la partie ouest de ce filon , on avait commencé un grand percement diount le but était d'atteindre le filon de la

FiTen

de

Bosseviiie,

Picardière,, 5o mètres au-dessous du dernier percernent: il existe encore 3 1 2 mètres de prolongement pour y arriver ; et ce travail est à reprendre, si le filon de la Picardière redevient riche dans le bas, Dans la vallée de Viallaz , à côté de l'empla-

AirriÉ DE VILLEFORT. 5'93 du nord, cernent du bocard , dans la côte à l'espect

il y â encore un filon dit de Bosseville. Il a sa direction de l'est à l'ouest, et fait avec le plan horizontal un angle de 6o à 70 degrés ; sa puis,i sauce est à-peu-près de trois décimètres : il contient de la galène ,qui y forme une veine continue, niais étroite. Il a été exploité peu de temps d'abord par un puits , sur une colonne de minerai

ensuite par une galerie de 78 mètres, qui tendait à arriver sous la perpendiculaire d'un chapeau de fer avec spath pesant et galène , que l'on suppose être un indice de richesse : il fallait encore I o I 2 mètres de prolongement pour y arriver', lorsque le manque d'ouvriers a forcé de délaisser ce travail.

Cette exploitation , quoiqu'elle n'ait jamais payé ses frais , est à reprendre, parce que le filon peut s'enrichir , soit dans son prolongement , soit dans sa. profondeur ; et s'il -donnait dans les bas, la pente

de la montagne permettrait de faire des percemens

de rabais qui ne seraient pas longs : d'ailleurs, dans cette mine, la galène est très-riche en argent;

elle en fournit près de 3I grammes et demi par myriagramme de minéral. Enfin , il existe trois filons dits .Duc/s , situés à l'ouest-sud-ouest de Viallaz , à .4. kilomètres de distance. On peut les regarder comme un prolongement des filons de Viallaz , qui, après leur réunion s'écartent de nouveau , en se maintenant pourtant assez voisins les uns des autres. On a fait

sur l'un d'eux un petit puits , qui a donné de la galène dispersée dans un quartz ferrugineux. Un percement de 78 mètres de longueur , pourrait tra-

verser tous ces filons , en donnant 29 mètres de rabais : ils offrent de bonnes apparences, et pourront peut-être devenir la principale ressource de

Filons D uc'os,,