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MINES DE VILLEFORT.
MINES DE VILLE FORT.
l'exploitation. Mais ils auront toujours un grand inconvénient : il n'est pas possible de placer un bocard à leur proximité ; il faudra transporter le minéral qu'on extraira , au bocard de Viallaz , ce qui exigera un chemin dispendieux pour sa cons-. truction , pour les indemnités aux propriétaires du sol que l'on traversera, et rendra les frais de transport considérables.
RÉDUCTION DU IIIIIVÉRAL
5'94'
RÉ,s'umÉ pour la partie 2exploitatim.
L'EXPLOITATION des mines de Viallaz a encore des ressources, puisqu'elle a des recherches à faire qui lui sont indiquées par des indices favo-
rables, et qui peuvent conduire à de nouvelles richesses. Les travaux projetés , et indiqués par de suffisantes présomptions , sont
1.° A la Picardière , continuer les travaux inférieurs , et les prolonger au-delà de la mij'e argileuse dans les 4.0 et 5 .e plans
.° Faire une traverse pour aller joindre les filons supérieurs , et les reconnaître dans la profondeur ; 3.0 Faire des recherches au levant du filon de
Colombaire, pour arriver sous d'anciens travaux dans la côte opposée, dont l'aspect est à l'ouest, ce qui pourrait exiger un prolongement de galerie
de plus de 24 à 30 mètres 4.° Reprendre les travaux dé Bosseville
, qui peuvent donner du minérai riche en argent 5.0 Exploiter en grand les filons Duclos, si la galerie de 78 mètres qu'on fera pour les traverser, les trouve riches en minerai..
D E toutes les - exploitations dépendant de 1a Bocards concession de Villefort , il n'y a plus en activité , layer" ainsi que je l'ai dit , que celle des filons voisins de Viallaz ; il ne reste .plus de hocards et de laveries que ceux destinés aux minerais qui proviennent de ces travaux. , au Ils sont situés à un kilomètre de sud-sud-ouest de ce village , au pied de la côte
où il est placé , sur les bords du torrent du Lueth, que j'ai dit couler au fond de la vallée. J'ai déjà annoncé que les deux plans que forment les surfaces des côtes opposé-es par lesquelles cette .vallée est encaissée, se réunissaient par le bas, de manière à former un angle aigu, ce qui ne laisse dans le fond aucun terre-plein, aucune plate-bande
de quelque largeur ; à peine y a-t-il de l'espace pour le lit da torrent. Cette disposition , remarquable pour la géologie , ne laissait , dans le cours de cette vallée, aucun emplacement propre à l'établissement des bocards et laveries , qui doivent être situés auprès d'un courant d'.eau : il a fallu, leur en pratiquer un , et on a choisi , comme lieu le plus convenable, l'embouchure de la gorge de la Picardière , dans la vallée de Viallaz ; et, après avoir fait sauter des deux côtés les rochers qui bordaient cette extrémité de la gorge , on a aplani l'espace nécessaire pour les ateliers , lequel est
divisé en deux par le torrent qui descend de la
gorge. Les eaux nécessaires pour cet atelier, sQnt prises -
dans le torrent de Lueth , un demi-kilomètre plus haut , et le canal pour les conduire , a été