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PAR LE C."' GATT-EY,. 6.9S
NOUVELLE BALANCE ROMAINE,
La verge serait divisée en, dix parties qui représenteraient les limites de la tolérance , et ne porterait qu'un petit poids mobile , équivalent à un dixième de cette tolérance. Si le poids à vérifier,, placé dans le bassin , ne' se trouvait pas assez fort pour faire équilibre avec la masse fixée à l'extrémité du fléau
,
il serait rejeté
comme - faible ; s'il se trouvait plus fort
, on ap-
précierait de quelle quantité, en faisant avancer la petite niasse mobile jusqu'à ce que l'équilibre fût établi. Il est facile de concevoir avec quelle exactitude et quelle célérité pourrait être faite, par ce moyen,
la vérification des poids. On la ferait avec exactitude , puisque l'on aurait toute la longueur de l'a verge pour apprécier les différences , nonseulement en dixièmes , mais même en centièmes de la tolérance ; on la ferait avec célérité, parce
qu'on n'aurait pas besoin d'attendre la fin des oscillations , qui, dans l'usage des balances ordinaires , font perdre beaucoup de temps. Le curseur, ne devant exprimer que les dixièmes du poids de tolérance , serait nécessairement trèspetit , et il faudrait cependant qu'il eût un certain volume. On pourrait le faire d'une boule creuse et très-mince ; mais cela ne suffirait pas encore, si l'on voulait étendre l'emploi de ce moyen à la vérification des poids au-dessous du myriagramme ou du demi-myriagramme ; il faudrait que les bras du fléau ne fussent pas dans le rapport trop éloigné d'un à dix , tuais plutôt dans eelui d'un à deux ou à trois : on tirerait de là le double avantage d'avoir une balance plus sensible, et d'employer un curseur d'un plus grand volume.
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Pendant que je m'occupais de la construction de la balance dont je viens d'entretenir le conseil, nous avons eu .connaissance de celles construites
dès 1792 , par le C." Paul, de Genève. Les balances du, C." Paul sont construites le dans les principes de celle indiquée par n'ont qu'une seule verge, C." Hassenfrat; elles curseurs ; mais
sur laquelle il place différens elles ont comme la balance du C." Hassenfrat.1, c'est qu'il j'ai voulu obvier , l'inconvénient auquel doit arriver très-souvent que les Curseurs, amenés de l'autre , s'emau même point, ou très-près l'un impossible de les y fixer , et barrassent , qu'il est privé des avantages que préque dès-lors on est sente la construction de cette-balance dans circonstances.
d'autres
Application, des principes de cette Balance à la balance chinoise.
LES Chinois se servent d'une petite balance qui ne diffère en rien de la romaine. Elle consiste de en une (petite verge d'ivoire suspendue. près
l'une de ses extrémités par un fil de soie ; un bassin est attaché au plus petit bras du levier , et le poids bras par un nud curseur est suspendu sur le grand coulant qui permet de le placer sur les divisions en sorte que sa propre pesanteur serrant le noeud, place dans un il y reste fixé. Ce petit .instrument se de étui en bois, formé de deux palettes à-peu-prèsfixées rune sur l'autre par la figure d'une spatule , un bout au moyen d'une rivure , et qui se serrent qui
l'une contre l'autre par un anneau de jonc coule sur la longueur ( (
diffcrens ) Cette romaine a trois points de 5usperisi,,n YY
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