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700 _NOUVELLE BALANCE ROMAINE, Ayant eu dernièrement occasion de voir une de ces petites balances chinoises , j'ai remarqué que, de même que les romaines , elles avaient l'inconvénient de ne pouvoir pas donner immédiatement les unités et les fractions des poids ; de sorte que lorsqu'on veut peser des corps plus ou moins pesans , il faut changer le point de suspension et se servir de divisions différentes. Il m'a semblé que l'on pouvait appliquer à cet instrument la correction que le C." Hassenfrats a proposé de faire à la romaine ordinaire, sans changer beaucoup sa construction ; et j'ai fait en conséquence un essai de ce genre que je mets sous les
yeux du conseil. Cet essai est grossier ; mais il
suffit pour faire juger de la possibilité d'améliorer cette espèce de balance. En voici la description. Une petite verge en bois, d'environ 24 centimètres de longueur, forme le fléau de çette balance; elle est percée, à-peu-près au milieu, d'un et trois divisions , qui se rapportent à trois différentes séries de poids, lesquelles sont l'une à l'autre comme les nombres
0 0 , ro et r. En faisant usage du premier point de suspension et de la division analogue , on pèse les taels , ou onces chi-. noises , avec la précision d'un dixième de tael ; avec le second point de suspension et la seconde division , on pèse les dixièmes de tael , ou ciens , avec la précision d'un dixième de cien ; le troisième point de suspension et la division qui s'y rapporte servent pour les funs , ou dixièmes de cien , avec la précision d'un dixième de fun. Le fun est de' 377 millièmes de gramme et par conséquent le cien , de 3 grammes 77 centièmes , et le taef , de 37 grammes 7 dixièmes. Les poids chinois .existent ait bureau des poids et mesures : leur forme est à-peu,près celle d'un violon sans manche , c'est-à-dire , qu'ils ont deux faces parallèles planes , les autres un peu arrondies , et échancrées dans le milieu , pour qu'on ait plus de facilité à les saisir. On s'est assuré que ces poids répondein aux divisions de la romaine. Celle-ci , quoique très délicate , puisque la verge est en ivoire est susceptible de peser depuis o,e7s gramme LISCILI 'à 07,34
grammes.
2.
TATI LE C.e" GATTEY.
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petit trou par lequel passe un fil de soie dont les extrémités sont fixées à un autre petit bâton qui sert de manche pour soutenir la balance , qui se trouve ainsi portée comme dans une chappe. Cette disposition a pour but, d'Une part, d'empêcher le tournoiement continuel qui aurait lieu si , comme la balance chinoise, elle était suspendue par un seul fil ; et de l'autre, de rapprocher le centre de mouvement du centre de gravité. A une petite distance de ce point de suspension,
est percé un petit trou dans une direction perpendiculaire au premier ; dans ce trou est passé un autre
fil de soie qui y est arrêté par un noeud et auquel est attaché un petit crochet qui sert à accrocher le bassin de la balance. Ce bassin est fait d'un morceau de laiton fort mince, et suspendu lui-même par trois fils de soie.
Sur le bras opposé, est placé un poids curseur suspendu par un fil de soie, et qui , de même que
celui de la balance chinoise , forme un noeud coulant. Sur le bras auquel est attaché le bassin , est suspendu un autre curseur beaucoup plus petit que le premier , et attaché de la même manière. Chacun des bras est divisé en dix parties , et les divisions sont marquées par des points. Toutes les pièces sont ajustées de' manière que
le gros curseur étant placé au point d'oà,partent les divisions , près du point de suspension, et le petit curseur à l'extrémité du bras qui le porte , balance est en équilibre. Les divisions du ,litas sut lequel est le gros curseur, répondent à des déca-.
grammes ; celles de l'autre bras répondent à des grammes. Le tout peut se placer dans un étui àpeu-près comme celui de la balance chinoise.