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MINÉRALOGIE lesquelles couches schisteuso - quartzeuses , par élévations, grandes finissent ordinairement les plus celles dés montagnes et plus particulièrement àschisteuso - cornées de schisteuso - savonneuses , toutes couleurs , et des montagnes schisteusoplus sujettes à être calcaires , qui sont encore décomposées par les intempéries de l'air. Les montagnes de cette pierre originaire ne donnent
DU PIÉMONT.
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marins : or on a vu aucune indication de corps. couches inclinées que chaque mas est formé de la face qui préen différens sens , et que toute qui est ordinaire-, sente la sortie des couches , et s'écroule
ment la plus rapide , se décompose et de continuellement ; il n'est donc pas surprenant quantité de décombres voir à leur pied une par lès Iavanges et qui sont de là entraînésruisseaux , et par les les par les ravines dans éclats ruisseaux dans les fleuves. Les angles de ces roulement continuel, primitifs , s'émoussant par ce s'amincissent , et continuant à être chariés avec s'arrondissent', de violence , se brisent enfin et sable de leur detritus sorte qu'il se forme un les
est transporté avec qui , dans les inondations , dans les fleuves. Ce sable cailloux roulés jusque est tantôt cristallin, selon la matière du detritus , qu'il provient et c'est alors angulaire et talqueux , tantôt il est mélangé des montagnes granitiques : savonneux et schisteux , quartzeux , de fragmens , et dans ce cas serpentins avec des marcassites les cimens avec la cause des efflorescences dans du N. E. et des vents chaux , sur-tout à l'aspect telles que il y a des montagnes, humides. Comme brûlé et rou-
le Mont-Rose , qui ont un as'pect l'action du de geâtre causé par les alternatives s'opèrent dans les fermentations qui soleil et des
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'substances pyriteuses qui y dominent , on trouve aussi du sable de cette nature. 19. En parcourant la crête des Alpes depuis les hauteurs de Brusson et de Chatnpourcher dans le
pays d'Aoste jusques aux glaciers de Ch-
monix et jusqu'au Mont-Iseran , on voit régner en Aoste les couches argileuses , les cornées , les serpentines avec grenat ou sans grenat , les schisteuses , les savonneuses , les talquées , les sarisseuses H et les quartzeuses ; on y voit de même les pierres argileuses vertes ou grises à grands bancs , dans lesquelles dominent ordinairement les fiions ou les couches de cuivre. Il est rare cependant que dans ces montagnes le cuivre se montre par filons ; on 'l'y trouve par couches suivant la texture du lieu. On en a des exemples généraux dans les mines qui s'y exploitent à Valpelline , Saint - Marcel , Feins , Champde - Pras , Gressoney , et dans les indices, de celles qui ne sont point én exploitation , à Arnaz à Antey, à Ayas, à Nus , à Champourcher , à Verrez , à Graine , ei.c. Les cbuches des mine de cuivre suivent la marche des couches de la montagne même dans leurs sinuosités ; elles sont cependant toujours accompagnées de matrices argileuses quartzeuses et spatheuses. Ces mas de
Mines de cuivre.
montagnes finissent bien souvent par de paissantes
couches de tuf calcaire et stalactitique , qui les recouvrent. Il faut observer ici que les mines de
toutes ces montagnes ne donnent pas le plus faible indice d'or , quoiqu'il y ait une infinité de vrais filons
,
les uns épais , les autres minces ,
de mines de galène ou luisant de plomb de ) Le gnems des Allemands.
G
2.
Filons do